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« Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END]

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Thomas I. Weaver
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MessageSujet: « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] Icon_minitimeSam 10 Aoû - 10:42





Saez & Thomas



♡ ❤ ♡
J'ouvre les yeux qui tombent sur la pendule accrochée au mur. J'ai encore une heure devant moi. J'ai du m'endormir dans le bain. L'eau est maintenant froide et je frissonne en m'extirpant hors de l'eau pour m'enrouler dans un serviette moelleuse. Je me souviens d'être allé prendre un bain pour me détendre. Mes crises d'angoisse redoublent d'intensité depuis hier soir. Toute la journée, je n'ai pas cessé de tourner en rond comme un lion dans une cage. Arrêter la drogue, c'est l'une des choses les plus difficiles que j'ai eu à affronter. Ma dernière dose était hier soir et j'ai déjà le sentiment de manque. Je veux rester fort, retenir mes pulsions pour Saez. Le pauvre a vraiment morflé la nuit dernière en boîte. d'ailleurs, pendant que j'y pense, je récupère mon portable sur la table basse et compose le numéro de Jeremy. Avec toute cette agitation, je n'ai pas eu le temps de le remercier et de lui expliquer certaines choses. J'espérais ne pas avoir à raconter ces secrets à quelqu'un, mais j'ai confiance en lui, il ne me jugera pas. Après tout je l'ai déjà vu faire des choses pas moins monstrueuses que ce que je fait de temps en temps avec mon frère jumeau. Le *biiiip* qui annonce que le mobile de l'autre sonne me coupe dans mes pensées. Au bout du cinquième coup, le répondeur se met en marche. Bon ben tant pis, les explications ce sera pour une prochaine fois. Autant faire bref.

« Salut Jeremy, c'est Thomas. Je t'appelais juste pour te remercier pour hier soir, t'as été génial. J'ai vraiment déconné, je suis désolé. J'espère qu'on va se revoir bientôt. Salut. »

Je raccroche. De toute façon j'ai pas trop le temps d'avoir une longue discussion avec mon meilleur ami. J'ai déjà prévu de prendre ma moto pour aller chercher Saez à son travail. Normalement il doit finir tard et il n'y aura plus de bus. En temps normal je serais déjà parti, les cheveux au vent et le coeur léger, mais là je suis anxieux. Je n'ai pas reparlé à mon frère depuis hier soir et je doute qu'il en ai envie de toute façon. Il est toujours pas mal remonté, et c'est son droit étant donné ce que j'ai pu dire ou faire. Après avoir enfilé un baggy blanc et un débardeur noir plutôt près du corps comparé à mes t-shirts habituels, je pose mes lunettes de soleil sur mon nez et dévale les escaliers. Dans l'entrée, je chope les clés avant de passer la porte que je claque derrière moi pour que les parents entendent bien que je suis sorti. Sans un regard en arrière, j'enfourche ma bécane et démarre d'un coup sec. En deux minutes, me voilà hors de vue de la maison. Au fond, c'est un peu risqué d'aller en ville, avec tous ces dealers qui n'attendent que moi, mais je refuse de laisser la situation dans cet état entre Saez et moi. Et puis, je vais pas le laisser rentrer à pieds. Étant donné que je roule à bonne vitesse et sans casque, je fais un détour pour ne pas passer à l'endroit où les flics se cachent tout le temps. Lorsque j'arrive devant la boutique où mon frère travaille, il fait déjà bien sombre dehors et l'intérieur est éclairé vers l'arrière boutique. Je rentre par la porte principale pour que la clochette retentisse. Inutile de le faire sursauter en passant par derrière, ça n'arrangerait pas les choses.

« Saez ? T'es où ? » Je demande calmement en regardant à droite et à gauche.
♡ ❤ ♡





« Could we forget what happened ? »







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Dernière édition par Thomas I. Weaver le Jeu 13 Fév - 14:02, édité 1 fois
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Saez A. Weaver
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MessageSujet: Re: « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] Icon_minitimeLun 12 Aoû - 20:37

Could we forget what happened ?

Ce matin, la patronne de la boutique là tiré du lit en l’appelant sur son portable car elle était en galère. Rachel a chopé la grippe, elle devait en plus faire l’inventaire des articles en fin de journée ainsi que la fermeture de la boutique. Malgré la nuit agitée et désagréable qu’il a passé, le jeune brun accepta de venir au plus vite et de courageusement bosser à la place de Rachel dans la boutique. Du coup l’androgyne repoussa la couette après avoir raccroché et se dépêcha de prendre une douche et de se fringuer.
Il fit au plus vite, puis dévala l’escalier afin de prévenir sa mère qu’il partait bosser exceptionnellement. Un baiser sur la joue de sa mère, il chopa un toast beurré en vitesse et le croqua en sortant dehors pour prendre le tramway californien. Il monta dans le wagon et demeura debout dans un coin se laissant embarquer pour une longue journée bien qu’il se sente plutôt fatigué moralement et physiquement… enfin bon de l’argent en plus c’est une bonne motivation non ?

Il faisait beau, c’était samedi, y aurait du monde, il n’aurait au moins pas le temps de cogiter sur hier et c’était se qu’il voulait. Il descendit à l’arrêt habituel et après quelques minutes de marche à pied, il poussa la belle porte vitrée de la boutique fashion. Le musique pop rock aussitôt l’enveloppa et il régnait une atmosphère qu’il appréciait particulièrement : branché, classe et feutré.
La patronne aussitôt grand sourire l’accueillit comme le messie.

-«  Mon ptit chat tu me sauve !!!! Tiens j’ai fait coulé du café frais, prend une tasse et après j’ai besoin de toi. »
Elle le poussa vers l’arrière boutique partagée entre la réserve et le coin détente pour les employés. Une femme en or malgré quelques défauts. En tout cas Saez l’appréciait bien, elle lui avait très vite fait confiance malgré qu’il n’est que 18 ans. Du café n’était pas du luxe, il accueillit la proposition avec joie. Il se servit une bonne tasse et écouta les instructions de sa patronne en le sirotant. C’était une grosse journée, la fin des soldes, du coup la grippe de Rachel tombait mal, mais bon on ne pouvait pas non plus lui reprocher. Dés que Saez termina le débriefing et son café, il commença sa journée et il eu fort à faire entre les rayons et la caisse.
Il prit sa pause déjeuner dehors  sur un banc dans un petit coin de promenade, dévorant un sandwich et  buvant un soda acheté au ptit resto au coin de la rue.  Il faisait bon et beau, au final l’androgyne appréciait sa journée, il adorait bosser pour la boutique, les fringues, la mode c’était une autre de ses passions avec le chant et la musique. Il termina son repas, jeta son sachet dans la poubelle à quelques mètres et retourna pour affronter l’après-midi. Malgré cette grosse journée, Saez ne la vit pas passer. Quand enfin la patronne boucla la caisse après le dernier client, elle compta la recette, la mit sous scellé et dans le petit coffre puis laissa les clefs à l’androgyne.

-«  Je ne peux pas rester ce soir, malheureusement, je dois aller chercher ma mère à l’hôpital comme prévu… Tu vas t’en sortir ? »
Saez confiant lui sourit :
-« Hey pas de soucis, j’ai déjà fait l’inventaire avec Rachel, elle m’a montré, tout ira bien. »
La patronne sourit doucement.

-«  J’en doute pas mon ptit chat. Merci encore pour ton aide précieuse. Tu fais juste ses cartons là et basta hein, ne rentre pas trop tard chez toi. » Elle était un peu mère poule pour son jeune employé étudiant.
Elle quitta enfin la boutique et laissa Saez ranger et trier des articles de l’ancienne collection.
Il se mit à fond à la tache, mettant un petit fond musical pour le motiver un peu plus. Combien de temps il rangeait ? Il ne savait plus trop, mais une clochette le fit se relever et se tourner vers la porte afin de voir qui pouvait venir à cette heure dans la boutique.
Mais il n’eu pas le temps de faire un mouvement qu’une voix familière se fit entendre :

« Saez ? T'es où ? »
L’androgyne fronça les sourcils et retint un soupire… Thomas… Oui bon après la soirée d’hier, il avait fait en sorte de ne pas le voir et c’était donc bien lui qui débarquait dans la boutique.
-«  Je suis ici dans la réserve. » Prévient-il le laissant venir en pliant des chemises aux tissus léger et soyeux, si agréable entre les doigts. Il perçu le pas de son double se rapprocher et enfin sa présence dans son dos. Saez quelques peu nerveux continua à plier et mettre en carton des articles. Il finit par tourner un peu la tête et croiser le regard de son frère.

-« … Hey…salut… » Il se gifla mentalement… Hey salut ?... pathétique comme façon de briser la « glace » non ? Plus débile tu meurs…
Il ferma le carton et… hésita un moment… Il se mordilla la lèvre et avec une petite grimace il se tourna vers Thomas.
-«  Heu… Comme tu es là… tu peux m’aider à porter ce carton là haut ? » Il montra l’étagère juste au dessus de lui où il y avait pile l’espace pour mettre l’imposant emballage. Avec ses articles il ne pesait certes pas comme un âne mort, mais il n’était pas non plus supra léger. Alors avec la force en plus de Thomas, autant en profiter et s’épargner un peu de sueur.

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Dernière édition par Saez A. Weaver le Dim 20 Juil - 20:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] Icon_minitimeMer 14 Aoû - 8:42





Saez & Thomas



♡ ❤ ♡
La réponse de mon frère est presque immédiate, mais terne. Après un petit soupir qui convient bien aux situations gênantes mais inévitables, je me passe derrière la caisse et penche la tête pour jeter un coup d’œil dans la grande pièce de stockage du fond de la boutique. Mon regard, comme aimanté, se fixe sur la silhouette de Saez qui me tourne le dos. Beaucoup de gens ont tendance à sous-estimer la puissance du lien qui unit deux frères jumeaux l'un à l'autre. Je peux sentir la petite boule qu'il a dans le ventre, entendre sa respiration légèrement retenue et les battements de son coeur qui s'accélèrent. Il est normal de se connaître aussi bien quand on a toujours été avec cette personne et ce même avant de naître. Un ange passe. Visiblement nous partageons cette même incapacité à commencer la discussion. Il y a tant à dire et pourtant si peu de choses à comprendre... Finalement c'est Saez qui se retourne légèrement pour me saluer avec toute la distance nécessaire envers un type qui s'est drogué et a failli sauter d'un toit, la veille au soir. Je me contente de hausser les épaules  et de hocher la tête affirmativement.

«  Heu… Comme tu es là… tu peux m’aider à porter ce carton là haut ? » me demande-t-il non s'en mordiller sa lèvre, signe de nervosité.

Je regarde alternativement le carton imposant et l'étagère située vingt centimètre au dessus de ma tête. Techniquement, Saez étant plus grand que moi, il devrait s'en sortir seul, mais j'imagine que le carton est bien trop lourd pour son corps d'anguille croisée avec un cure-dent. Le coin de mes lèvres se soulève en un sursaut d'amusement. C'est très discret, mais je suis certain qu'il n'a pas pu le louper. J'ai toujours trouvé très amusante cette différence de musculature que nous avons. Amusante, et plutôt agréable. Je ne serais rien sans ce rôle de protecteur auquel je tiens tellement lorsque je suis auprès de lui.

« Pas de problème, je te fait ça. »

D'un geste souple, je soulève le carton d'une main et le hisse au dessus de ma tête pour le poser sur l'étagère. Un jeu d'enfant, en vérité. Le carton était encore moins lourds que ce que je pensais. Lancé dans les tâches, j'en profite pour hisser le deuxième carton fermé qui se trouve derrière Saez et qui porte les mêmes références d'emplacement. Suite à cela, je m'installe sur l'escabeau que je n'ai pas eu besoin d'utiliser et lève un regard hésitant vers mon frère. Je me demande combien de temps cette situation va encore durer. Je sais que j'ai vraiment déconné, mais je ne peux pas me résoudre à me dire que je l'ai perdu à jamais. Je me racle la gorge.

« Écoute, à propos d'hier soir... Tout est de ma faute. J'ai commencé à prendre de la drogue l'année dernière, je ne me souviens même plus pourquoi. J'ai voulu arrêter mais c'était pire encore. » Je marque une pause. « J'avais pas prévu que je serais en manque aussi tôt, ma dose devait tenir jusqu'au lendemain normalement. J'étais pas dans mon état normal, et toi non plus... »

J'ai l'impression de me noyer dans mes explications houleuses. J'ai envie de lui dire des tas de choses que j'avaient gardées pour moi, mais je crains que ce ne soit trop lourd à porter sur ses épaules.

« Je t'ai dit que je couchais souvent avec cette blondasse parce que je voulais te rendre jaloux tout comme tu me rendais fou en dansant avec ce minable... Je suis désolé de pas avoir été assez courageux pour te dire que je t'aime, et je suis désolé de ne pas t'avoir dit que chaque moment passé avec toi vaut mille fois mieux que chaque seconde passée avec elle... »

Ma voix est enrouée à cause des larmes que je ravale. Je suis un homme, je ne peux pas pleurer. Et si Saez décide que je ne mérite pas son pardon, eh bien je me plierai à sa volonté. Après tout, il n'y a rien que je ne ferait pas pour lui.
♡ ❤ ♡





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MessageSujet: Re: « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] Icon_minitimeMer 14 Aoû - 10:04

 



Il n’a même pas besoin de demander pourquoi il est là, il sait que son frère est venu le chercher pour le ramener à la maison en sécurité.  Il l’a déjà fait si souvent quand l’androgyne tarde à revenir. Alors il ne s’étonnait pas de  sa présence dans le boutique. Par contre il était un peu dur d’agir naturellement entre eux, il y avait de la tension, des blessures, des vexations en jeu. L’androgyne après un salut pitoyable, lui demanda de l’aide pour un carton un peu trop encombrant. Thomas accepta sans mal de l’aider.

« Pas de problème, je te fait ça. »

Il agrippa l’emballage et le hissa pour le mettre sur l’étagère. Puis il prit un second, Saez cessa de plier une pile de .shirt pour poser par précaution sa main dans le dos de son frère, au cas où il serait en difficulté. Mais non finger in the nose il le mit à sa place également. Thomas se posa sur une marche de l’escabeau et Saez fini de remplir le dernier carton en pliant et rangeant dedans les derniers hauts. Alors qu’il pliait conscient de sentir le poids du regard de son double sur lui, il sentait la nervosité le gagner. Il n’aimait pas cette situation, être en froid avec son jumeau est insupportable. Mais ses mots d’hier, la tentative de suicide, la drogue, ça l’obsèdait tellement. Il se gifla mentalement pour jeter ses horribles images hors de son esprit, mais même s’il les refoulait, ce n’était que pour un temps… Ça revenait… Au final alors que ce silence était insupportable, ce fut Thomas du haut de son assise qui eu le courage d’aborder le sujet douloureux :

« Écoute, à propos d'hier soir... Tout est de ma faute. J'ai commencé à prendre de la drogue l'année dernière, je ne me souviens même plus pourquoi. J'ai voulu arrêter mais c'était pire encore. J'avais pas prévu que je serais en manque aussi tôt, ma dose devait tenir jusqu'au lendemain normalement. J'étais pas dans mon état normal, et toi non plus... »

Saez plia de moins en moins vite et aisément les derniers t.shirt. Quand il déposa le dernier dans le carton, il leva enfin son regard vers lui. Un an… un an qu’il se droguait et il ne s’en était pas douté jusqu’ici ? Saez se mordit la lèvre et baissa les yeux sur le carton qui attendait d’être fermé et rangé comme les deux autres. Son frère profita du silence de l’androgyne pour avoir le courage de vider son cœur.

« Je t'ai dit que je couchais souvent avec cette blondasse parce que je voulais te rendre jaloux tout comme tu me rendais fou en dansant avec ce minable... Je suis désolé de pas avoir été assez courageux pour te dire que je t'aime, et je suis désolé de ne pas t'avoir dit que chaque moment passé avec toi vaut mille fois mieux que chaque seconde passée avec elle... »

L’androgyne releva les yeux et fixa son frère…Pour le rendre jaloux ? Putain il avait été blessé même et il avait pété son câble allant se frotter à l’autre mec. Il fronça les sourcils et détourna un instant son profil pas particulièrement fier de son attitude d’hier non plus. La fierté… chose qu’ils possédaient trop l’un et l’autre et qu’il fallait par moment abandonné pour cesser de se blesser autant.
Il dégluti et après avoir été si silencieux, il soupira doucement et se laissa aller, Saez posant son cul sur le rebord du rayonnage vide juste derrière lui.

-« Je ne suis pas spécialement fier de mon attitude non plus, tu m’as fait mal… je pense que j’ai aussi voulu te le faire payer indirectement en allant dans les backrooms avec l’autre… Enfin … j’ai surtout flippé de te perdre… la drogue, te voir sur le toit prêt à te jeter… putain Tomy sa m’obsède et je te vois encore là-haut et j’ai peur qu’un jour… » Il finit pas sa phrase le mot « meurs » à du mal à franchir sa bouche. Une boule se forme, épaisse qui bloque sa gorge et il abaisse son visage fixant ses mains jointes entres ses cuisses.
-«  J’veux pas te perdre Thomas… je le supporterais pas… j’ai trop besoin de toi… Je t’en ai voulu d’avoir faillit me laisser… Ça me fait peur… » Il se frotta le visage et grimaça, sa voix se perdant dans un murmure tellement il se sentait faible et démuni face à sa pire crainte.
Il soupira, haussa les épaules et leva son visage vers son frère et lui sourit doucement.
-«  Merci…d’être là, de m’aider, de venir me chercher et… de me dire tout ça. » Il avait eu le courage de faire ce pas, Saez était incapable de lui en vouloir plus, il n’y arrivait pas, il l’aimait trop pour ça.
-«  Tu m’aide pour le dernier ? S’il te plait ? » Il se redressa, ferma le carton et pencha son visage sur le côté faisant son petit sourire mignon mordillé qu’il avait l’habitude de faire pour demander un truc et obtenir une faveur.

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MessageSujet: Re: « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] Icon_minitimeMer 14 Aoû - 17:03





Saez & Thomas



♡ ❤ ♡
Sa réaction pleine d'émotions me noue l'estomac. Je reste là, figé sur la marche de l'escabeau, incapable de détourner le regard du sien que quelques larmes refoulées font briller. Mon amour pour lui n'a jamais été au conditionnel, mais à cet instant, le sentiment est si intense que j'en arrive à me demander si je l'aimais vraiment avant. Comme si j'étais sous l'eau, écrasé par la pression, mon coeur se serre. Il est si beau, si fragile, si parfait... Comment j'ai pu songer un seul instant accepter qu'il me repousse ? Je n'y survivrai pas. Ses paroles se fichent dans ma poitrine comme des flèches et le sang bat plus fort dans mes veines. Le rouge monte à mes joues et je passe ma langue sur mes lèvres sèches. J'aimerais avoir un truc à lui répondre, mais ce n'est pas le cas. Je sais quelles sont ses peurs puisque j'ai les mêmes. A ses remerciement, je souris légèrement et hoche la tête une fois de plus. Je ne suis pas du genre très bavard, et puis je doute que Saez ai besoin de mots pour comprendre mes pensées les plus profondes. Son regard suppliant lorsqu'il me demande de hisser le dernier carton me fait rire. Le premier rire depuis l'incident d'hier. C'est délicieux.

« T'es vraiment une petite nature, hein ? Allez d'accord. »

J'attrape le troisième carton et le dépose sur l'étagère encore au dessus de la première, toujours avec cette même aisance qui me surprend moi-même parfois. Ceci fait, je me rapproche de lui, lentement, hésitant. La boutique est vide et on ne peut pas être vus dans cette pièce. La porte est fermée. Je soupire en posant mes mains délicatement sur la surface douce de ses joues. D'abord sur la pointe de ses pommettes, puis sur le moelleux de ses joues, l'angle de sa machoire, la finesse de sa gorge... Une fois de plus, je me perd dans l'océan chocolaté de ses prunelles cernées de noir. Comment fait-il pour être si parfait ? Avec une lenteur calculée, je dépose un baiser papillon sur ses lèvres avant de chuchoter à son oreille.

« Tu ne me perdra jamais. Je suis trop accroc à toi. »

Je souris parce que c'est vrai. En comparaison, la drogue c'est de la merde. La véritable dépendance qui vaille le coup d'exister, c'est celle qu'un coeur réserve à son âme sœur. Enhardi par le parfum déposé avec soin au creux de sa clavicule, mes mains glissent vers ses hanches et je le pousse doucement vers le mur le plus proche. J'agis tout en tendresse, comme si je tenais contre moi l'objet le plus fragile du monde. Je n'arrive pas à croire que j'ai pu imaginer renoncer à ça. Quel fou laisserait passer une chance pareille ? Je me recule d'un pas et sonde le visage de mon frère à la rechercher d'un sentiment de gêne ou de désagrément. C'est peut être un peu tôt pour un câlin. Peut être qu'il m'en veut encore de ce qui a pu se passer. Avec un sourire sincère, je lui demande :

« Pourrions-nous oublier ce qu'il s'est passé ? Je veux changer. Je ne veux plus me battre pour repousser ceux qui te tournent autour. Je veux simplement être celui qu'il te faut. Te mériter, c'est ça le but de ma vie. »
♡ ❤ ♡





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MessageSujet: Re: « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] Icon_minitimeMer 14 Aoû - 20:55

 



Le dialogue reprenait doucement et des mots plus apaisant furent échangés. Le « je t’aime » de son jumeau avait quoi apporter un sentiment de réconfort chez l’androgyne, qui confia du coup ses craintes et ses sentiments. Il tenait à lui, s’était plus qu’évident, mais avec tout ça, le dire ne pouvait que faire tout autant de bien à Thomas. Doucement, peu à peu les sourires et la douceur reprenaient leur place entres eux. D’ailleurs Saez profita un peu de ses atouts pour demander à son frère un dernier service. L’aider aussi avec le dernier carton, comme ça il en avait fini avec cette journée de boulot.

« T'es vraiment une petite nature, hein ? Allez d'accord. »

Saez roula des yeux et lâcha un rire en croisant les bras sur son fin torse.
-«  Petite nature moi ? Alors que j’ai enchaîné une longue journée à la boutique ? » Il lui donna une tape sur son épaule pendant qu’il montait le dernier carton. Une fois rangé, Saez balaya du regard la pièce, il avait bien fini, plus d’article ne trainait sur l’étale en attendant d’être rangé.
-«  Bon bha voilà j’ai fin…. » Thomas venait doucement agripper son visage et il posa sa bouche légère sur la sienne dans un baiser aérien, coupant la chique à son frère.

« Tu ne me perdra jamais. Je suis trop accroc à toi. »
Tel fut ses mots chuchotés ensuite à son oreille alors que doucement il sentait ses bras encercler son corps avec délicatesse et que doucement il le poussa contre le mur et l’y coinça avec tendresse.
Un peu surpris sur le moment, l’androgyne cligna des yeux et fixa le regard de son frère. A ses mots il se troubla et senti le feu monter à ses joues.

-«  Tomy… Murmura-t-il posant sa main sur ses flancs. Il commençait à réaliser du rapprochement mais ne chercha pas à le repousser, même il appliqua ses mains sur son torse et le caressa en plongeant son regard dans le sien. Mine de rien il appréciait le rapprochement et cette déclaration subite lui réchauffait le cœur. Il réagissait avec un certain plaisir, son cœur et son corps avec lui. L’étroitesse entre eux, sa chaleur et son odeur… oui son esprit se troublait de cette façon familière, plus que frère telle était l’attitude actuelle et l’ambiance.

« Pourrions-nous oublier ce qu'il s'est passé ? Je veux changer. Je ne veux plus me battre pour repousser ceux qui te tournent autour. Je veux simplement être celui qu'il te faut. Te mériter, c'est ça le but de ma vie. »
Saez dégluti doucement sondant son visage penché vers lui. Ce regard ne déviait pas, profond, sombre, brillant… Il voulait sincèrement le mérité ? L’androgyne se mordilla la lèvre, la chaleur inondait ses pommettes, il hésita et puis glissa sa main sur sa nuque pour aussitôt coller sa bouche sur la sienne. Il l’attira à lui, dévorant doucement sa bouche, l’ouvrant pour que sa langue vienne danser avec la sienne.
Il l’attira encore plus nouant son bras autour de sa nuque, glissa son autre main dans son dos, laissant ses doigts soulever un peu le t.shirt et caresser la peau chaude et sensible aux creux de ses reins. Il l’embrassa jusqu’à bout de souffle et écarta jute un peu la bouche pour respirer, sourire et parler, front contre front :
-« Alors mérite-moi… » Il sourit un peu plus de façon mordillé sondant de son regard onctueux les prunelles sombres de son jumeau. Il frotta doucement de l’arrête de son nez la joue de son double et continua tout bas, tout doucement :
-«  Prouve moi à partir de maintenant que je suis celui qui compte le plus… Oublie cette putain de drogue Tomy, tu n’en as pas besoin, je suis là, j’ai toujours été là pour toi. Je ne veux plus que tu souffre dans ton coin, s’il faut souffrir je veux partager cette souffrance Tomy… Je veux avoir mal avec toi… On partage tout non ? Absolument tout depuis toujours. » Il cala son regard dans le sien une nouvelle fois et caressa cette joue.
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Dernière édition par Saez A. Weaver le Dim 20 Juil - 20:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] Icon_minitimeJeu 15 Aoû - 16:09





Saez & Thomas



♡ ❤ ♡
Après une brève hésitation, Saez enroule son bras autour de ma nuque et je sais que j'ai gagné. Ce serait trop dur de se faire la guerre plus longtemps, nous n'y sommes pas habitués. Son baiser me réchauffe et j'ai ce curieux sentiment d'avoir les pieds décollés du sol. C'est l'effet Saez, ça. Je ne le ressent avec personne d'autre que lui. La texture douce et humide de sa langue contre la mienne me fait frémir si fort que j'en ferme les yeux de bonheur. Ces instants secrets arrachés au quotidien amer de nos vies fraternelles sont des trésors dont je veux goûter chaque seconde. Lorsqu'il se détache légèrement de mes lèvres et sourit tendrement, toute angoisse s'est évaporée. Mon regard détaille la rougeur de ses joues, la profondeur de son regard, la peau de ses lèvres qui gonfle, le souffle rapide qui s'échappe par ses narines... Il est chaque fois plus beau que précédemment. Les personnes normales ont des hauts et des bas dans leur esthétisme au quotidien. Saez est toujours en constante amélioration. Peut être que mes sentiments altèrent un peu mon jugement, mais je ne me souviens pas l'avoir vu une seule fois en songeant qu'il aurait pu faire un effort sur son look. Même quand il dort, mon frère reste la huitième merveille du monde. Sa main qui glisse dans sur mes reins ne m'aide pas à me concentrer, mais je fais un effort tout de même pour écouter ses paroles importantes.

« Alors mérite-moi… Prouve moi à partir de maintenant que je suis celui qui compte le plus… Oublie cette putain de drogue Tomy, tu n’en as pas besoin, je suis là, j’ai toujours été là pour toi. Je ne veux plus que tu souffre dans ton coin, s’il faut souffrir je veux partager cette souffrance Tomy… Je veux avoir mal avec toi… On partage tout non ? Absolument tout depuis toujours. »

Je hoche la tête affirmativement. Bien sûr qu'il a raison, qui pourrait en douter ? J'aimerais pouvoir lui dire que la drogue c'est terminé, que mon amour pour lui peut effacer toute envie de retomber dans ces conneries, mais nous ne vivons pas dans un film et la drogue entraine beaucoup de conséquences. Je ne vais pas tarder à être en manque et je vais devoir luter pour ne pas me re-shooter. Malgré sa puissance et sa purté, je doute que notre amour suffise à contrôler cette partie de moi qui en a tellement besoin. Je vais avoir besoin d'aide, mais je n'ai pas l'habitude d'en demander et encore moins à mon petit frère que j'ai pris l'habitude de couver. Je soupire et écarte une mèche folle qui s'est collée sur son visage. Il attend de moi que je fasse le bon choix. Je n'ai pas le droit à l'erreur ce coup-ci. Un sourire s'étire sur mes lèvres.

« Oui, depuis toujours et à jamais. »

C'est un instant qui ne nécessite pas plus de mots. Il sait que je viens d'accepter de partager mes souffrance avec lui tout comme nous avons partagé le ventre de notre mère autrefois. Le temps n'est plus tellement aux paroles. Le feu qui s'est déclaré dans mes reins est loin d'apprécier la distance qui sépare mon corps de celui de mon frère. Ça fait un bon moment maintenant que je n'ai pas goûté au plaisir suprême d'être dans ses bras, les hanches coincées entre ses cuisses. Le rouge se répand sur mes joues et mon regard s'assombrit alors que mes mains saisissent le galbe des fesses de Saez pour le soulever de terre et le plaquer doucement contre le mur. Mon torse contre le sien se soulève de façon irrégulière. Aucun doute, je le veut, maintenant. Maintenant qu'il est soulevé du sol et comme il est un peu plus grand que moi, ma bouche est juste à la bonne hauteur. Je fais un sourire sadique.

« Hm... Parfait. »

Du bout des dents, à travers le haut fin de Saez, je mordille ses tétons qui n'ont pas mis longtemps à se tendre vers moi. Ce soir, c'est décidé, je me fait pardonner selon des règles un peu particulières.
♡ ❤ ♡





« Could we forget what happened ? »







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MessageSujet: Re: « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] Icon_minitimeLun 26 Aoû - 17:33

 



Thomas est venu le chercher directement à la boutique et s’excuser pour hier soir. Il était toujours difficile de lui en vouloir longtemps, des jours avec lui, surtout quand il arrivait comme ça avec ce genre d’adorable intention et cette façon de dire pardon. Saez ne pouvait lutter davantage, il avait fait ce pas, ce petit air, eu ses mots touchants… Il les accepta et même offrit à son tour de la tendresse et accepta à sa manière ses excuses.
Un long baiser, un rapprochement le ton était donné. Saez voulait que Thomas arrête de flipper, de se droguer, de l’éviter quand lui-même souffrait dans son coin. Ils étaient jumeaux non ? Ils partageaient tout, depuis toujours, depuis la naissance. Jusqu’à l’amour physique. Il n’avait pas supporté de le voir avec cette seringue et ni en haut de ce toit. La mort de Thomas l’effrayait tellement… Le perdre non il n’y survivrait pas, comment pourrait-il vivre sans lui ?  Il lui rappela donc qu’il fallait plus le laisser à part, qu’ils étaient ensemble, à deux et qu’ils partageraient chaque moment bon ou mauvais jusqu’à la fin.

« Oui, depuis toujours et à jamais. »
Sa réponse fit sourire avec soulagement le plus jeune. Il appréciait l’idée que maintenant rien ne s’opposerait entre eux. Un peu naïf comme pensé non ? C’était Saez,, il gardait l’espoir que tout irait bien. Toute façon tant que Thomas était là à ses côtés tout ne pouvait qu’aller, c’était se qu’il croyait, se qu’il le poussait à accepter cette relation ambigus. Faire l’amour avec son frère était sa façon de prouver qu’il voulait rester à ses côtés, qu’il l’aime, qu’il ait besoin de lui. Il avait accepté les conditions des contrats entre eux, vivant leur jeunesse pleinement, acceptant l’un et l’autre puisse s’amuser, mais ils se retrouvaient régulièrement en secret pour faire l’amour, se donner à l’autre. Ils s’interdisaient plus ou moins d’avoir une relation sérieuse avec d’autre, ils se devaient que l’un à l’autre point barre. Les autres mecs ou meufs n’étaient jamais du sérieux, juste de l’amusement et encore… Il ne fallait pas que l’autre le voit. Oui tout ça étaient compliqué à gérer, mais Saez avait accepté ce marché. L’androgyne l’avait accepté en commençant cette liaison à long terme, la seule histoire sérieuse qu’il pouvait avoir sans qu’il le réalise encore.
Après cette promesse de sa part, Thomas agrippa les fesses de l’androgyne, le souleva, le porta pour le coller au mur derrière et le soulever avec son bassin s’infiltrant entre les cuisses du jeune brun. Thomas venait ainsi se frotter au sien, le coincé, le pressé contre ce mur, ceci  en une fraction de seconde, le rapprochement intime s’était fait
« Hm... Parfait. »
Ronronna donc Thomas venant mordiller les tétons de son frère malgré le tissu de son fin haut. Saez encercla de ses longues jambes, les hanches de son double et enroula un bras autour de ses nuques. Les frottements de son bassin contre le sien, sa bouche malmenant ses tétons mouillant son tee.shirt… Hannn… L’androgyne cala sa tête contre le mur et se mordilla la lèvre. Il cala sa main libre sur la hanche de son double, glissa celle-ci sous son haut, venant caresser ses reins, sa peau chaude.
-«  Tomy…. On… Putain… On n’va pas faire ça ici… D…Dans la réserve quand même ?... » Couina-t-il sentant l’érection de plus en plus évidente de son double. Il ouvrit les yeux et chercha à capter le regard de son frère qui s’occupait tranquillement à le chauffer en malaxant son cul, en le coinçant contre ce mur, en pinçant sa peau avec ses dents.
Saez senti le feu monter de ses reins, il arrivait à le mettre en transe, dans un état d’envie. Il poussa un gémissement, il commençait à bander aussi… Bordel… Ils allaient vraiment le faire ici parmi les cartons, dans l’arrière de la boutique… Mais au final l’idée était excitante et au moins il pourrait se laisser aller, sans risque que ses cris les trahissent.
Du coup l’androgyne agrippa le tee-shirt de son double et lui ôta pour l’avoir torse nu contre lui, contempler son corps, caresser au mieux sa peau, la goûter par la suite.
Hop le haut termina bien loin sur le sol et Saez caressa de ses doigts ses épaules musclées, halées, ce corps taillé en V qu’il trouvait toujours si magnifique. Thomas était si beau, il le trouvait toujours aussi irrésistible.

.
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MessageSujet: Re: « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] Icon_minitimeJeu 29 Aoû - 10:21





Saez & Thomas



♡ ❤ ♡
La main de Saez glisse sous mon t-shirt et réchauffe mes reins qui n'avaient même pas besoin de ça pour être brûlants. Sa question me fait arrêter de mordiller son torse pour lever un regard amusé vers lui. Est-ce-que j'ai l'air de plaisanter ? Je lève les yeux au ciel et ne prend même pas la peine de lui répondre. En fait, je suis persuadé qu'il est déjà excité rien qu'à l'idée de le faire ici. Mon haut finit par voler à travers la pièce et je grogne en sentant les ongles manucurés de mon frère glisser sur ma peau hyper-sensible. Les poils de mes bras se hérissent de plaisir et je pose le cul de Saez sur une caisse pour qu'il reste à bonne hauteur. Une fois les mains libérées, je les glisse sous son débardeur et le lui enlève vivement pour que mes lèvres puissent atteindre directement sa peau pâle et douce. Après ceci, elle se débarrassent plus lentement de son jean moulant. Enfin, ma main droite retrouve la place qu'elle préfère : contre le sexe de Saez, à le masser tendrement. Mes lèvres se décollent un instant du torse de mon frère pour murmurer.

« Si tu préfères, on peut rentrer à la maison. »

Un sourire sadique s'étire sur ma bouche. Comment pourrait-il accepter de se rhabiller maintenant ? Il est en train de durcir entre mes doigts, derrière l'ultime mais mince barrière de son caleçon. Il serait trop frustré d'être obligé d'arrêter maintenant. Après un rire moqueur, je retrouve la douceur chaude et moelleuse de ses lèvres. C'est un baiser à la fois tendre et passionné, comme si je ne l'avais pas embrassé depuis des années. Les images du connard de l'autre soir posant ses mains sur son corps me dégoûtent. Je veux laver avec mon odeur et ma salive chaque millimètre de la peau de Saez qui a été en contact avec ce chien errant. Une sorte de rage maladive s'empare de moi. Je n'arrive pas à accepter l'idée que si je n'étais pas arrivé à temps hier soir... Non, il ne serait pas allé jusqu'au bout, même défoncé, si ? J'ai un doute. La jalousie m’étreint le coeur. Aussi soudainement que j'ai commencé en donner du plaisir à mon jumeau, je stoppe tout mouvement sans pour autant me reculer. Mon regard s'est adouçit, il a presque une lueur triste.

« Saez... Est-ce-que tu m'aimes ? »

Cette question, je ne sais même pas d'où elle sort. Je sais qu'il m'aime, il me l'a déjà dit et prouvé un sacré nombre de fois. Mais c'est comme ça, je panique, j'ai peur de le perdre un jour. Je n'y survivrai pas. J'ai une boule dans la gorge, alors je cache mon visage ému dans son cou et dépose un baiser tremblant sur sa peau fine.

« Dis moi que tu m'aimes... »
♡ ❤ ♡





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MessageSujet: Re: « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] Icon_minitimeSam 31 Aoû - 19:52

 



Le haut de Thomas termina au sol, mais celui de Saez également, son pantalon également fut de l’histoire ancienne. Clairement ils étaient lancés pour faire l’amour ici, entre les cartons. Un endroit insolite et aussi très excitant fallait l’avouer.
Saez gémit sous les attouchements de son frère, lâchant quand même cette question qui en faite ne demandait pas vraiment de réponse. Ils le feraient dans la réserve, trop excité et lancé pour faire machine arrière. Aucun des deux n’avaient envie de s’arrêter là et de se rhabiller.

« Si tu préfères, on peut rentrer à la maison. »

Saez étouffa un grognement explicite et serra ses jambes autour de ses hanches le rapprochant plus de lui du coup. Sa réaction donnait la réponse, ils le feraient ici, il n’attendrait pas davantage. L’assurance de son jumeau avait le don de l’agacer et l’exciter également. Sa main sur son boxer malaxant son membre durci ne laissait planer aucun doute sur l’état et le désir du brun. La bouche de Thomas vint se coller à nouveau à la sienne, l’androgyne agrippa d’une main sa nuque, glissant aussi sur ses épaules nues et musclées, il  répondit avec autant d’envie et de ferveur que son double. L’appétit sexuel s’éveillait… L’un et l’autre ne pouvait s’extraire de cette furieuse attraction. Il sentait même son frère tellement plus passionné encore, avide, passant ses mains sur son corps, le possédant, le touchant avec possessivité. Cette tendre hargne il ne la montrait que dans certaine occasion, quand Saez revenait après avoir couché et qu’il voulait se prouver et lui prouver qu’il n’y avait que lui qui pouvait l’aimer vraiment. Oui il agissait ainsi que dans ses moments là, mais pourtant là Saez n’avait fait que bosser de la journée rien de plus.
Sa main pressa plus fort l’entre jambe du brun qui couina et sentait son boxer de plus ne plus humide. Sa bouche s’écrasa plus fort contre la sienne, sa langue s’enroulant avec celle de l’androgyne… et puis… tout s’arrêta brusquement laissant Saez un peu groggy et paumé sur le coup. Il croisa un regard bizarre, un peu triste et Saez arqua un sourcil perplexe. Il se passait quoi ? Pourquoi il le fixait ainsi pour cette hésitation soudaine ?
« Saez... Est-ce-que tu m'aimes ? »

Honnêtement il ne s’attendait pas à une telle question, pourtant simple mais vu la situation et la passion dévorante dont il faisait preuve ça cassait un peu le truc. Saez pencha la tête surpris, cligna des yeux cherchant à comprendre pourquoi il avait soudainement besoin de savoir ça ? Mais  avant qu’il ne puisse répondre, Thomas plongea son visage dans son cou, l’étreignit plus fort et déposa des baisers tendre tout en ajoutant dans un murmure une sorte de supplique.
« Dis moi que tu m'aimes... »

-« Tomy ?... Hey!”
Il caressa sa nuque, ses épaules, son large dos musclé pressé entre ses bras.
-«  Évidement que je t’aime… Je t’aime Tomy… » Il appuya son profil contre son cou à son tour. «  Sinon tu pense vraiment que je partagerais tout ça avec toi ?... « Il passa ses doigts sur la courbe de sa mâchoire. « Sinon je n’aurais pas dit que je te suivrais hier soir… Je ne plaisante pas Tomy… Je ne ferais pas tous ça si je ne t’aimais pas idiot… » Il embrassa son cou et l’enlaça espérant que ses mots le réconforterait. Il ne s’attendait pas du tout de le voir d’un coup fléchir et vouloir autant se rassurer sur ses sentiments. Enfin il le savait bien plus fragile qu’il ne voulait le montrer mais normal… Ils étaient jumeaux.

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MessageSujet: Re: « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] Icon_minitimeMar 17 Sep - 11:01





Saez & Thomas



♡ ❤ ♡
Le temps d'aimer, c'est à peut près le même temps d'un battement d'aile d'un papillon. Ce n'est pas d'avoir un sentiment qui est difficile, c'est de le garder et de le chérir comme au premier jour. Aimer Saez a toujours été une certitude, depuis le premier regard que j'ai posé sur lui. En revanche, prendre soin de ce sentiment fragile n'a pas été de tout repos et j'éprouve encore très souvent des difficultés à le faire. Cet amour/amitié né de notre fraternité fusionnelle, a rapidement engendré avec l'âge des émotions plus fortes et plus terrifiantes encore, des émotions opposables et malsaines, des émotions qui menèrent finalement à des pulsions physiques destructrices. Mon cerveau me hurle chaque jour de fuir ce lien devenu si puissant, mais mon coeur couvre sa voix avec des " je t'aime " assourdissants. Abandonner Saez reste encore un projet que je n'espère pas atteindre. Sa douleur est ma douleur, sa tristesse est ma tristesse, et son désir est mon désir. Comme le feu et la glace, le soleil et la lune, le tout et le néant, nous nous complétons dans nos différences. De là est né ce brasier d'amour qui nous consume chaque jour un peu plus. Blotti dans ses bras, seul refuge que j'ai jamais reconnu comme tel, je me permet d'espérer un peu plus que cette vie secrète.

La douceur de ses doigts fins sur ma peau me fait frissonner et je perds pieds si soudainement que sa voix n'est plus qu'un murmure dans les limbes de mon inconscient. Déjà mon corps échappe de nouveau à ma volonté et se presse contre le sien. Si on s'aime tant que ça, pourquoi est-ce-qu'on se fait tant de mal en voulant se faire du bien ? Chaque mot qu'il prononce efface peu à peu les souvenirs de la soirée précédente et attise la flamme qui danse sur mes reins. La chaleur humide de ses lèvres sur mon cou me fait trembler et mes mains se perdent finalement dans la moiteur de son caleçon. Mes doigts se referment avec l'assurance de l'habitude sur ce sexe brûlant et dur qui est pointé vers moi et mon pouce dessine des cercles sur le bout glissant. Je l'aime, je l'aime aussi tellement. S'il était encore de ce monde, j'écrirais des lettres à Shakespeare pour lui dire que malgré ses efforts et sa renommée, Roméo et Juliette étaient encore loin de la vérité. Le coup de foudre, ça n'a rien de doux ou de prédestiné, ça tombe sur nous et ça éclate, ça gronde comme le tonnerre et sa colère se déverse dans nos âmes. Le désir, ce n'est rien d'autre que la fatalité d'un sentiment absolu.

« Je t'aime aussi. Tu es à moi. Je suis à toi. »

Telles sont mes dernières paroles alors que je m'enfonce dans l'obscurité de la passion ( en latin : Passio, la souffrance, la maladie ). Oui car ceci est bien une maladie incurable que tout le monde rencontre un jour dans sa vie. La passion mène au désir et le désir au fantasme. Le fantasme, mes amis, c'est l'appel suprême à la luxure. Le caleçon de mon frère traverse la pièce avec la même rapidité que les vêtements précédents, et mes lèvres libérées de tout obstacle parcourt son corps de baisers ardents. Parfois ma langue trace des chemins humides là où je le sait sensible. Le désir, souvent au delà de son apport personnel, se fait esclave de celui d'un partenaire. C'est pour ça que maintenant, mon plus grand désir, c'est de voir Saez couiner et se tortiller se plaisir. Sois mien, petit morceau de paradis. Aimons nous ensemble jusqu'aux frontières de l'infinie passion.
♡ ❤ ♡





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MessageSujet: Re: « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] Icon_minitimeMer 23 Oct - 21:11

 



La douceur de ses mains, l’amour dans ses yeux, la pression de son corps fébrile… Thomas exprimait ainsi tous ses sentiments qu’il éprouvait pour lui. Thomas l’aimait, ça se voyait, tellement, trop, à fond, à jamais… Un amour puissant que personne ne pouvait comprendre, mais au final est ce que cela importait autant que ça ? Pour eux ? Le plus important n’était-ce pas d’être heureux ensemble ? Même s‘il fallait le cacher, cela ne valait-il pas le coup en fin de compte ? En tout cas dans cette réserve, seule au monde, rien qu’eux deux, Saez le voulait et à son tour son corps l’exprimait, ses caresses, ses yeux, tous son être respirait et vibrait pour lui, pour être avec lui, aimer lui, son jumeau, son double, son âme, sa raison d’être là.

« Je t'aime aussi. Tu es à moi. Je suis à toi. »

Une phrase qui résume tout pour eux et à la fois pas assez, car c’était plus que ça, il n’y avait pas de mot pour exprimer l’envie, la passion, le désir de se fondre dans l’autre, en l’autre, de s’unir dans le plaisir et les sentiments. Thomas avait déjà la moitié de son âme, de son cœur, de sa vie, il avait aussi la moitié de ses sentiments, s’unissant déjà bien avant l’acte, bien avant d’être nu l’un contre l’autre et de sentir son frère s’introduire en lui, le sonder entre ses cuisses, l’honorer le bafouer mais pour atteindre un lieu interdit, tellement beau et fort, la plénitude de la jouissance. Dénudé de tout obstacle, le boxer venant de glisser de ses cuisses, Thomas se coula contre lui et l’honora de caresses de baiser, d’attouchement faisant naître un feu insatiable dans les reins du jeune brun. Se cambrant, son corps le réclamant autant que ses soupirs et ses caresses, Saez noua sa jambe autour de son bassin et sa bouche humide et frémissante vint lui susurrer ses mots haletant et doux, pressant sa nuque sous ses doigts, son corps ondulant de désir et d’envie :

-«  Fait moi l’amour…. » Il le voulait en lui, il voulait être à lui tout simplement. S’offrir, partager cet instant sublime, haleter son prénom dans le plaisir, le caresser, le supplier d’être doux ou fort, c’était comme une drogue puissante, une addiction qu’il n’arrivait pas à en sortir et qu’il ne voulait pas guérir. Il était malade oui, malade de lui et que le monde ailles se faire foutre, il ne voulait pas guérir.

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(Coucou désolé du temps de réponse, merci de ta patience tu es un ange *-* j'espère que ça te plaira, c'est pas très grand mais j'espère intense et fort pour Thomas, bisous mon lapinou « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] 1763327583  )


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MessageSujet: Re: « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] Icon_minitimeMer 20 Nov - 17:12





Saez & Thomas



♡ ❤ ♡
Je presse mon corps contre le sien. Entièrement nus, nous pouvons sentir l'un l'autre à quel point nous nous aimons et avons envie de ne former plus qu'un. Je sens son sexe dur contre ma cuisse et un sourire sadique s'étire sur mes lèvres. J'ai très envie de jouer, mais je ne le fait pas. L'instant n'est pas réservé à la baise, mais à l'amour. J'ai trop de choses à me faire pardonner, trop envie d'être doux pour une fois. Le soulevant d'une seule main grâce à sa jambe accrochée autour de ma taille, il me reste une main libre pour glisser un doigt en lui. Si normalement mes mouvements seraient dur et brutaux, je le bouge maintenant avec délicatesse, faisant des cercles et le pliant pour détendre tous ses muscles. Son visage enfoui dans mon cou au ras de mon oreille pousse des gémissements à la limite de l’indécence je mord dans ma lèvre inférieure pour ne pas craquer. Je veux faire ça dans les règles. Une fois certain que je ne le blesserai pas, je retire mes doigts et affirme ma prise sur ses fesses avant de me frotter contre son entrée. Un grognement glisse entre mes dents alors que finalement je m'enfonce dans la chaleur de son intimité. C'est chaud, doux, et incroyablement serré malgré ma préparation. Même si j'ai fais vœux de rester doux et tendre pour cette fois, je ne peux m'empêcher de donner un petit coup sec en lui en fermant les yeux et en gémissant.

« Oh oui... Comme ça. »

La sensation que j'ai, glissé dans le cul de mon frère, est indescriptible. C'est tellement tabou que l'idée seule me fait perdre les pédales. Je dois vraiment être dérangé pour être excité par une telle relation. Et pourtant je ne peux pas détacher mon regard de ma queue qui rentre et sort de lui avec un rythme régulier. Le fait de regarder me rend encore plus gros et encore plus dur, alors je renverse la tête en arrière et clos mes paupières. C'est délicieux, c'est vraiment trop bon. Je sens sa chair épouser mes formes et son ventre cogner contre mon gland chaque fois un peu plus fort. Il n'y a pas de mot pour décrire le bonheur que je ressens dans un tel instant. Le bonheur de faire ce qui est interdit. Mes ongles se plantent dans les fesses de Saez alors que je frôle sa prostate. Je reserre ma prise pour empêcher le corps secoué de spasmes de mon frère de m'échapper. Il se cambre, se tortille, tout comme moi envahi par des ondes de plaisir. Nullement gêné, je suis hypnotisé par le bruit humide et collant créé par notre union. Un liquide naturel a lubrifié le cul de Saez et me permet d'aller encore plus profondément en lui. A ce plaisir incommensurable s'ajoute la peur d'être surpris dans un lieu public. J'ai l'impression de sentir ma queue fondre en lui. Je claque une fois de plus contre sa prostate et il se resserre sans prévenir.

« S...Saez ! Oh putain ! »

Je prend une profonde inspiration et me crispe pour me retenir alors qu'il jouit sur moi. Je ne veux pas venir tout de suite, je veux lui donner plus d'un orgasme ce soir. Je peux tenir le coup. Je me suis entraîner pour pouvoir être à la hauteur de son amour et de ses attentes.
♡ ❤ ♡





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MessageSujet: Re: « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] Icon_minitimeVen 22 Nov - 9:56

 



Il l’a demandé, il a réclamé, cet amour, l’acte intime, profond, son corps n’attend que ça, vibre pour ça. Et quand il sent la main de son double s’infiltrer entre ses cuisses, glisser entre leurs corps pourtant tellement collés l’un contre l’autre, prêt à s’emboîter, prêt à ne faire plus qu’un, ses doigts venant chatouiller, caresser l’anneau plissé, puis presser, s’infiltrer, s’introduire en lui… Saez gémit, il se fait doigter consciencieusement par son frère et il aime ça. Sa tête ce vide de toutes pensées raisonnables, il n’a que des images obscènes que des idées sensuelles. L’envie de lui est tellement forte, il s’agrippe, ondule sur ses doigts qui le travail en profondeur. Thomas doit bien le sentir, qu’il est chaud, serré, humide, tellement prêt et accueillant de le recevoir. Oui il l’a senti, après l’avoir bien préparé, ses doigts s’en vont et une chose plus volumineuse, bouillantes, fébrile se presse contre cette entrée étroite. Saez dégluti, s’agrippe à ses épaules, s’arc boute pour le recevoir car il sent les hanches de son double se presser, appuyer et le gland lisse, bouillant doucement entre, étire l’anneau faisant gémir l’androgyne.  Saez halète alors que ce sexe gonflé s’enfonce peu à peu, il planta un peu ses ongles dans ses épaules musclées et il tremblait un peu entre légère souffrance et ce plaisir de le sentir prendre possession de lui.
Puis alors qu’il est quasiment entrer, presque entièrement avalé dans l’étroit canal, Thomas donna un coup sec, achevant totalement la raison du plus jeune de quelques minutes. Un glapissement et il écarta les cuisses, il était bien en lui, logé tout au fond, fortement pressé contre lui, impossible de faire machine arrière, toute façon aucun ne voulait, trop absorbé par l’amour et le désir qui les consumaient tant.
« Oh oui... Comme ça. »
Le gémissement rauque et doux de Thomas, provoqua un effervescence de chaleur et de désir chez le jumeau. L’excitation est à son comble et la machine infernal lancé, ils s’emballent dans le plaisir charnel. Thomas le dominant, le culbutant avec volupté. Saez haleta, alors que les hanches de son double roulèrent entre ses cuisses, a moitié affalé sur le meuble, mettant le bordel autour d’eux, ils n’arrivaient plus à s’arrêter et à faire l’amour le plus fortement possible. Ce bassin claquant son cul dans un bruit rythmé, humide, frottement et petits cris de plaisir unis, c’était bon, tellement bon. Il fondait dans ses bras, sous ses allés et venus forts, doux, intenses, profond, touchant ce point le mettant en transe. Il voulait, encore et encore, s’accrochant, le caressant, gémissant son amour, son désir, son prénom, réclamant encore, toujours plus d’amour. Erratique, soumis, à lui totalement, une drogue plaisante, l’amour, le sexe, être avec lui, se sentir plus qu’un avec lui. Il se soumettait à ce lien, cette relation, n’avait que ça en tête, jusqu’à décoller, prendre son pied, perdre pied même dansant sensuellement avec lui, ses cris de jouissances s’élevant dans cette petite réserve devenu leur cocon de débauche et d’amour.

Thomas glissait vite, fort, c’était comme s’ils étaient  parfait,  totalement l’un pour l’autre , pour la vie, à l’infinie.
« S...Saez ! Oh putain ! »
Thomas redouble de passion, c’est si fort, trop, putain trop de sensation, trop bon… Saez couina fort, tenta de retenir le plaisir puissant, cette vague de sensation bouillante qui le prit des reins, bouillonna dans son sang, dans son bide, dans sa tête, mais ce fut trop pour qu’il arrive à contrôler et il haleta juste un :
–« …T…Tomy… Je… J’viens… Ptain… » Il essaya bien de se raccrocher, de repousser cette limite mais impossible, Thomas était en lui, dans sa tête et ce foutue plaisir qu’il lui donnait, provoqua un orgasme fulgurant qui le traversa de part en part et il éjacula entre leurs deux corps en pleins ébats passionnés. Alors que Thomas continuait à le pilonner profitant du resserrement des chairs, Saez glissant ses mains moites sur la chute des reins puissants et humides de son double jusqu’à venir malaxer ses fesses, relâcha toute tentions pour planer dans un puissant orgasme coïtale. Il décollait, sentant son fluide chaud et collant s’échapper par brusque jets, humidifier son ventre, couler sur ses cuisses ouvertes pour son frère. L’odeur du sperm, se mélangeant à celle de la sueur et de leur sexe, ça piquait le nez délicieusement, l’androgyne caressa avec tendresse ce cul roulant plus doucement sur lui. Il plongea son visage dans son cou, humant son odeur, Thomas n’avait pas jouit, il ralentissait mais il était toujours bien dur en lui, il le sentait tremblé dans ses bras. Saez comprenait qu’il se retenait, mais pourquoi ? Pourquoi attendre ?
Lui planait, sensible à cet instant au moindre frottement de peau, chatouillement de doigts, touché sensuelle de ce corps épousant le sien.
Pousser par son état euphorique du plaisir, l’androgyne lécha, suça le cou de son frère, chopa son lobe d’oreille et le mordilla et lécha également. Ses bras noués autour de ce corps toujours contre lui, toujours son sexe bien en lui mais ne bougeant plus, récupérant, calmant les ébats un moment.
Il dévorait, vampirisait, butinait ce cou et vint mordiller le menton de son aîné plantant un regard trouble par l’orgasme, le plaisir, la tendresse qu’il éprouvait.
-« …P…Pourquoi tu m’as pas rejoins ?... S…Suis désolé… j’ai pas pu… tenir plus… » S’excusa-t-il le souffle court, le cœur haletant, l’esprit embrumé, shooté. -« T…t’arrête pas… Continue… Prend moi encore… toi aussi jouit… faut que tu jouisses…  » Divagua doucement en transe le jeune brun, caressant de son nez sa mâchoire, laissant ses mains glisser sur ce corps le recouvrant.
« ….Tomy… » Un murmure dans presque un doux ronron félin, abandonné à sa volonté, sous le charme totalement de cette profonde intimité, ne voyant que lui, ne sentant que lui, n’ayant que lui en tête, Saez était complètement drogué de son frère.

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MessageSujet: Re: « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] Icon_minitimeMer 27 Nov - 11:01





Saez & Thomas



♡ ❤ ♡
J'inspire à fond et tente de me concentrer sur autre chose alors que Saez tremble contre moi. C'est la première fois que je ne jouis pas en même temps que lui, et il semble s'en inquiéter. Je me concentre sur ma respiration pout ne pas craquer. Je dois avouer que c'est encore plus dur que ce que je pensais. Je n'ai qu'une envie : me déverser en lui et fermer les yeux en respirant son odeur. Mais dans ce cas, le cadeau que je souhaite lui faire serait gâché. J'attends plusieurs minutes en respirant bruyamment pour calmer les battements de mon coeur. Lorsque mes paupières se relèvent, mon regard est plus sombre que jamais. Un sourire pervers s'étire sur mes lèvres et je mordille l'oreille de mon frère avant de lui chuchoter contre la peau :

« Un mec de ton âge peut jouir deux fois en une soirée, tu sais ? T'as plus de capacités que ce que tu crois. »

J'achève cette phrase avec un grand mouvement de bassin en lui, profond et brûlant. Je me redresse à moitié et bascule Saez contre le meuble en attrapant ses chevilles.

« Ce coup-ci, ça va être plus sport. Accroche toi. » Dis-je avec assurance.

Et la folie m'entraîne encore plus loin qu'avant. Je le baise avec toute la force et toute l'envie dont je suis capable. J'ai complètement oublié l'endroit où nous sommes alors je ne retiens pas mes grognements et mes râles de plaisir. Le devant de mes hanches claque contre ses cuisses à chaque fois que je pousse en lui un peu plus vite. Ses gémissements ont repris et j'ai remarqué avec beaucoup d'amusement et de plaisir qu'il bande à nouveau. Ses mains agrippent le rebord du meuble pour soutenir mes assauts. Je peux me permettre d'être plus brutal à présent, il est plus qu'humide et détendu, ça ne peut pas lui faire très mal. Malgré toutes mes bonnes intentions, je suis très excité et je doute de pouvoir tenir beaucoup plus longtemps. Alors je ralentis mes mouvements tout en les gardant forts et profond. Doucement, je me penche sur lui et saisi son sexe dans ma main. Je passe un coup de langue sur ses lèvres alors que je commence à le branler au même rythme que mes hanches claquent contre lui. Quand ses gémissements se transforment en cris, je me permet alors de me lâcher et nous jouissons cette fois-ci en même temps. Il se répand une fois de plus sur nos torses alors que je le remplit entièrement. Épuisé par l’effort, je m'effondre sur lui, me retenant uniquement sur un bras tremblant pour ne pas l'écraser. Dans le silence essoufflé, je pars dans un rire fatigué avant de pouffer.

« Je crois que j'ai jamais tenu aussi longtemps. »

Si moi je suis surpris de ma performance, ce n'est rien à côté de la mine choquée de mon frère. Moi je n'avais jamais tenu aussi longtemps sans jouir, et lui n'avait sûrement jamais joui deux fois en si peu de temps.
♡ ❤ ♡





« Could we forget what happened ? »







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MessageSujet: Re: « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] Icon_minitimeDim 29 Déc - 23:44

 


L’orgasme avait été violant et brusque laissant Saez en transe, mais il réalisa aussi que son double n’avait pas été jusqu’à la satisfaction et logique qu’il flippa un peu au fond. La peur d’avoir pas été aussi bon… pas assez pour amener son double à la jouissance. Du coup L’androgyne se raccrocha et l’incita à poursuivre, de continuer malgré qu’il soit lui shooté par l’orgasme. Il ne voulait pas être le seul comblé, il voulait être bon pour lui. Thomas ne bougea pas en lui, il sembla amorphe et en faite, au final tout doucement il approcha sa bouche de son oreille pour venir la mordiller et dire doucement et sensuellement:
« Un mec de ton âge peut jouir deux fois en une soirée, tu sais ? T'as plus de capacités que ce que tu crois. »
Coup de chaud pour le jeune brun qui mordilla sa lèvre, ferma doucement les yeux et caressa voluptueusement les épaules nues, le dos puissant de son amant.
Et alors que Saez dans son extase sentit ses reins se faire à nouveau chaud sous les léchages d’oreille que lui faisait subir son double, un de ses points faibles en plus, ce dernier ondula du bassin et donna un profond coup de rein, enfonçant son engin dans l’antre serré et confortable que lui offrait le cul de l’androgyne. Lâchant un couinement mi surprise, mi plaisir, Thomas agrippa ses chevilles les relevèrent plus haut et fit basculer complètement le brun sur le meuble. Saez s’offrait à nouveau à lui dans une position des plus soumises et ouverte à son envie. Il eut juste le temps de s’accrocher d’une main au meuble et d’entendre son frère grogner une phrase :
« Ce coup-ci, ça va être plus sport. Accroche toi. »
Et il remit le couvert mais cette fois de façon brutale, hard, fort, mettant l’androgyne dans un état de transe furieuse. Cuisses ouvertes, chevilles raidis calés sur ses épaules, son dos cognant contre le meuble, il subissait la folie passionnelle et ardente de son amant. Le Thomas fou amoureux, fou furieux, fou possessif qui le pilonnait encore et encore, lui qui était déjà dans un état de transe after orgasme, il ne mit pas longtemps à grimper au rideau. Impossible de crier de plaisir sous sa hargne, impossible de ne pas apprécier et haleter son prénom, ouvrant, s’offrant encore plus à sa passion.
Son corps brulant, tremblant, haletant, suant avec lui. L’amour la baise, tout cela se mélangeait et portait les deux frères à ébullitions total, il sentait sa verge gonflée, chaude, si rigide cogner au plus profond de lui, lui arrachant gémissement, couinement de plus en plus erratique et hystérique. Il gueulait bien, peut être que cela s’entendait de la rue, à travers tout le magasin… Putain il foutait oui un sacré bordel dans la réserve, faisant tomber des boites des étagèrent tellement ils cognaient dans le meuble.
Saez ruisselant de sueur entre ses cuisses, sur son ventre, sur son aine, glissait un peu sur le meuble, s’accrochant encore plus fort pour tenir le coup, l’humidité s’infiltrait sous ses reins et dans son dos. Ses orteils se crispèrent, il bandait fort, il sentait ses bourses lui faire mal… encore ? Il allait jouir… bordel il touchait les étoiles, voyant flou, voyant blanc, tentant de concilier cris et respirations à lui donner le vertige.
Puis la hargne de Thomas s’apaisa, pour aller plus doucement, profondément, agrippant le sexe du brun et l’achevant dans ses derniers retranchements. Il là entièrement, il a tout de lui, son être, son cœur, son plaisir, son désir et sa soumission total.
Et là… unissant leur cris, leurs regards sombres, l’extases mutuelles sur leurs visages, l’orgasme frappe à nouveau brutale et cette fois les deux âmes sœurs s’abandonnent à ses bien fait. Oui cette fois Thomas éjacule en lui, pendant qu’il se lâche une nouvelle fois entre ses doigts et sur son ventre frémissant, erratique, épuisé et moite de sueur.
Thomas c’est donc raidit d’un coup dans un râle et le remplit de sa semence, Saez sent le liquide poisseux et chaud en lui et couler de son orifice pour souiller ses cuisses, le meuble et la moquette de la réserve… L’androgyne affalé sur le meuble, est totalement essoufflé et s’en fout du bordel, il plane, il est bien, il est comblé et Thomas est avec lui, en lui, unis et c’est tout ce qui compte à ses yeux. De ses 4 ans de « relation » il n’avait encore jamais eu deux orgasmes d’affilés avec lui. Faire l’amour pleins de fois dans une nuit oui… voir une journée, après un peu de récupération évidement, mais il venait de l’amener en quelques minutes à jouir deux fois de suite…
Doucement Thomas s’affale sur l’androgyne et ce dernier l’enlace doucement unissant leurs souffles épuisés. Il l’entend pouffer contre son oreille et il l’écoute annoncer avec un certain amusement fatigué :



« Je crois que j'ai jamais tenu aussi longtemps. »
Saez caressa sa nuque, dégluti et essaya de calmer les battements fous de son cœur et sa respiration haletante pour répondre tout autant fatigué :
« Et l’exploit de me faire grimper au rideau deux fois de suites… Putain Tomy… Sais pas comment tu as réussi ça en tout cas. » Il se lécha la lèvre humide de sueur et sourit épuisé totalement groggy et addicte du plaisir qu’il venait d’avoir encore.
«  C’était putain de bon… Tu ne m’avais encore jamais fait ça… » Il avait toujours les chevilles relevées, position ouverte, sentant doucement la virilité de son frère s’échapper de lui. Il avait aussi un peu mal aux reins et au dos, du fait des assauts brusques contre le meuble, cela ne l’étonnerait pas d’avoir des courbatures demain.
« J’crois… hm… » Il remua un peu du bassin et couina avec une petite grimace mais un sourire un peu rassurant. « Qu’en plus de bien profondément me baiser, tu m’as un peu "niqué" le dos… j’vais peut être avoir des bleus demain… » Il gloussa contre l’épaule chaude, parfumé et humide de son frère.

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MessageSujet: Re: « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] Icon_minitimeMar 28 Jan - 11:39





Saez & Thomas



♡ ❤ ♡
Au fond, je suis un peu déçu. Il a fallu qu'on se dispute intensément Saez et moi pour en arriver à autant de plaisir. J'aurais aimé que ça se passe en une autre occasion qu'une réconciliation, mais bon, ce qui est fait est fait. Peu à peu, je reprends mon souffle, enlacé par les bras frissonnants de mon frangin. C'était incroyable, vraiment. Une nouvelle expérience pour chacun d'entre nous. Je pourrais rester ainsi blotti contre lui pendant des heures, juste à écouter son souffle irrégulier percer le silence et sentir sa peau vibrer sous mes doigts. Je souris en écoutant ce que dit mon frère.

« Ne t'en fais pas, je masserai chaque bleu de ton corps avec de la crème. »

Nul doute que derrière ces mots est cachée une promesse bien plus érotique qu'elle n'en a l'air. Encore shooté par l'orgasme, je mets quelques instant à réagir lorsque ma sonnerie de portable retentit et résonne dans la réserve. Puis, une fois l'information arrivée au cerveau, je me redresse et cherche à la va-vite mon jean dans le bordel qu'on a mis. Je fini par le trouver à l'autre bout de la pièce. Ma main s'engouffre dans la poche arrière du pantalon et agrippe le téléphone qui s'acharne. Je respire à fond et répond avec un ton neutre et détendu, lavé de toute culpabilité.

« Oui M'man ? ... Ouais je suis à la boutique, je récupère Saez. Il avait deux trois trucs à ranger avant de partir donc ça prend plus de temps que prévu... Pas de soucis, à toute. »

Je suis assez fier de ma capacité à mentir et à calmer mes émotions lorsque c'est nécessaire. Elle n'y a vu que du feu. Elle sait que Saez tient beaucoup à son boulot et qu'il est très minutieux sur le rangement et la propreté. Le fait qu'il reste faire des heures sup' pour trier les vêtements dans la réserve ne l'étonne donc pas, pas plus que le fait que je reste pour l'aider, serviable comme je suis. Notre mère est en fait tellement persuadée d'avoir mis au monde les enfants les plus merveilleux du monde, qu'elle ne peut même pas imaginer une seconde que la vérité est toute autre que ce que je lui ai rapporté. Je souris et attrape le caleçon de Saez sur une étagère quelconque avant de le lui lancer.

« La récréation est finie frérot, on doit tout remettre en état et rentrer. Maman veut qu'on soit à l'heure pour le dîner. »

C'est parfois dur de passer d'une étreinte passionnelle comme celle que nous venons de vivre, puis de retourner à la vie fraternelle que nous entretenons habituellement. Calmement, sans pudeur, je me balade nu dans la pièce pour ramasser mes affaires. Je sens le regard de Saez posé sur moi, il glisse sur les muscles de mes épaules, sur le ligne de ma colonne vertébrale, sur le galbe de mes fesses. Je souris et tourne la tête vers lui.

« Arrête de te rincer l'oeil et dépêche toi d'enfiler quelque chose, tu vas attraper la mort. »

Je fais exprès de me moquer un peu. Il a pris l'habitude de me mater à la première occasion et même si je trouve ça flatteur, j'aime bien le lui faire remarquer pour qu'il rougisse. Mon portable sonne encore alors que je suis sur le point d'enfiler mon t-shirt. Je soupire et regarde le numéro avant de refermer mon portable sans décrocher. C'est mon dealeur qui veut savoir où se trouve l'argent que je lui doit. L'air de rien, de termine de m'habiller et prend un rouleau d'essuie-tout pour nettoyer les traces de sperme. La vérité c'est que je ne l'ai pas, son pognon. Il faut que j'attende mon prochain salaire pour pouvoir le rembourser et ce connard est loin d'être patient. Je fais bien attention de ne rien laisser paraître devant Saez, inutile de l'inquiéter davantage. Je ne veux plus jamais qu'il me voit comme il m'a vu hier soir. Je vais mieux me conduire, je lui en ai fait la promesse.
♡ ❤ ♡





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MessageSujet: Re: « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] « Could we forget what happened ? » | Saez & Thomas | +18 [END] Icon_minitimeJeu 6 Fév - 14:54

 



Saez reprenait doucement pied même s’il était encore tout groggy de cet instant fougueux avec Thomas. Il n’avait pas vraiment envie de retourner à la vie normal, jouer aux frères alors qu’ils venaient de vivre le meilleur moment de plaisir ensemble. Le cœur encore tout erratique et brûlant d’amour pour lui, il lâcha dans un petit gloussement amoureux qu’il allait être bien marqué dans le dos. La passion de son jumeau avait laissé quelques bobos sur sa peau blanche. La violence de son frère ne le dérangeait plus, il s’était habitué et il en tirait même encore plus de plaisir et de désir. Un brin sado maso certainement comme toute cette relation en faite. Y avait rien de naturel, mais il n’arrivait plus à s’y extraire. Chaque fois qu’ils faisaient comme ça l’amour, Saez l’en aimait encore plus et ne désirait qu’être à lui.
« Ne t'en fais pas, je masserai chaque bleu de ton corps avec de la crème. »
L’androgyne émit un petit rire amusé et doux. Il se doutait que cette promesse avait une arrière pensée très coquine. De plus l’idée de le retrouver plus tard dans la nuit et dans le même lit pour subir ses tendres massages étaient clairement séduisante.
« Hm… J’vais pas oublier ta promesse, j’viendrais dans ton lit cette nuit et j’espère bien que tu t’occuperas bien de moi. » Il colla sa bouche tendre sur ses lèvres soyeuses pour sceller cette promesse nocturne. Il viendrait, se glissant sous sa couette et dormant dans ses bras, dans sa chaleur, son odeur, la meilleure nuit en perspective c’était certain. Mais alors qu’il bisouta sa bouche tendrement, le portable de Thomas sonna et coupa ce moment de tendresse et de complicité, les ramenant encore plus vite à la réalité. Le tressé, s’extirpa d’entre ses cuisses et ses bras pour répondre. Saez récupérant toujours sur le meuble, l’écouta parler avec leur mère :
« Oui M'man ? ... Ouais je suis à la boutique, je récupère Saez. Il avait deux trois trucs à ranger avant de partir donc ça prend plus de temps que prévu... Pas de soucis, à toute. »
Le brun haussa un sourcil quand il évoqua le rangement de la boutique. Il l’observait et écoutait avec ce petit sourire amusé et complice. Thomas savait gérer la situation, mentir avec aplomb et ça le fascinait et amusait toujours autant. Ils luttaient pour garder leur secret bien protégé. Cet amour interdit et tabou était un joyau à garder précieusement dans son écrin. L’androgyne ricana quand il raccrocha :
« Je suis donc deux trois trucs à ranger maintenant ? C’est la nouvelle façon codé de dire que tu m’as fait l’amour avec fougue et bestialité ? » Il minauda en gloussant pour faire sourire son frère et garder jalousement cette sensualité, cette intimité spéciale entre eux. L'aîné lui envoya son boxer pour qu’il songe donc à se fringuer, car oui c’était fini, fallait songer à vraiment rentrer.  
« La récréation est finie frérot, on doit tout remettre en état et rentrer. Maman veut qu'on soit à l'heure pour le dîner. »

Saez fit la moue et grogna doucement moins content. Mais il fallait effectivement bien se bouger. L’idée que ce soit déjà fini, qu’ils devraient juste se comporter comme des frères jumeaux le frustraient un peu. Il avait envie de l’embrasser, le caresser encore. Lui prendre la main, lier ses doigts, toutes ses petites choses sensuelles que font les couples… Mais c’était interdit pour eux, cela ne se faisait pas entre frères, même s’ils étaient déjà assez tactile face à leur mère et leur proche, il y avait une limite à ne pas dépasser sans que cela soit choquant.
Il enfila son boxer et se mit à la recherche de ses habits éparpillés par l’action. Il profita aussi pour mater son double, il adorait son corps. Il s’en mordilla la lèvre de plaisir, il était si magnifique à ses yeux. Son attitude immobile n’échappa à Thomas qui s’occupait tout comme lui a se fringuer enfin :
« Arrête de te rincer l’œil et dépêche toi d'enfiler quelque chose, tu vas attraper la mort. »

Nullement gêné par sa remarque, il haussa les épaules et sourit avec une douce effronterie :
« Pourquoi j’arrêterais ? Alors que je sais que tu kiff quand je te mate hm ? D'ailleurs tu ne te gêne pas pour le faire aussi régulièrement à la maison. » Il rit, balança un clin d’œil et termina de se couvrir enfin. Y avait aussi pas mal de bordel dans la réserve. Saez se mit à ranger, le portable de son double sonna encore mais ce dernier ignora l’appel. L’androgyne se garda bien de commenter, il espérait juste que ce n’était pas des emmerdes ou une fille encore. Il espérait que cette nuit il ne filerait pas en douce encore, il voulait être avec lui. Une fois la réserve un peu nettoyé et rangé rapidement. Saez enfila son blouson, ferma à clef la boutique et grimpa sur la moto de son jumeau. Il enfila le second casque, noua ses bras autour de sa taille et le moteur du puissant engin vibra entre ses cuisses.  Ils quittèrent l’allée commerçante, reprenant assez tardivement le chemin de la maison. Saez s’accrocha fortement à lui, il était tellement bien avec lui, il ne voulait plus se fâcher avec lui, il ne songeait pas vivre sans son jumeau, mais il se doutait également qu’il souffrirait encore l’un et l’autre. Pour le moment il savourait son petit bonheur présent, s‘accrochant si bien à lui, un peu possessif et après l’ennuyeux dîner, il songeait déjà à la nuit tendre et câline qui clôturerait cette belle journée.

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