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« J’ai une grande nouvelle à vous annoncer » [PV Thomas] [END]

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Saez A. Weaver
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MessageSujet: « J’ai une grande nouvelle à vous annoncer » [PV Thomas] [END] « J’ai une grande nouvelle à vous annoncer » [PV Thomas] [END] Icon_minitimeVen 21 Fév - 13:00

« Hé! J’ai une grande nouvelle à vous annoncer »


« A table les garçons !!! » Résonna la voix de la mère des jumeaux du bas de l’escalier.
L’androgyne en grande discutions skype avec son meilleur ami  Kenny s’empressa crier de sa voix puissante
« J’arrive m’man ! » Il pianota sur son clavier annonçant à son ami qu’il devait descendre manger et qu’il allait annoncer du coup à tout le monde la grande nouvelle. Oui il avait décidé de le dire pendant le repas, il y aurait ses parents et son jumeau, plus simple de dire ainsi à tout le monde d’un coup.
Nerveux, excité, très fébrile il mit son statut occupé et bondit de son lit laissant son pc portable allumé pour le moment. Il reviendrait geeker un peu avant de dormir. Il se doutait qu’il mettrait du temps à trouver le sommeil avec tout ça.
Il franchit le palier, Thomas devait déjà être en bas, il descendit alors rapidement les marches et sauta les 4 dernières avec souplesse pour débarquer dans la cuisine où la table était en train de se dresser. Il s’empressa de mettre la main à la pâte. Il adorait sa mère et il agissait un gentil garçon serviable avec elle. Il avait plus de complicité avec elle qu’avec son père. Oui leur paternel ne se faisait toujours pas à son style de vie, sa sexualité. Depuis qu’il avait fait son coming out, il y avait eu une légère cassure entre eux. Son père ne le traitait pas mal, mais y avait une gêne, une tension, une distance qui souvent blessait intérieurement l’androgyne, mais qui ne s’en plaignait jamais ouvertement.

Une fois la table dressée, chacun prit sa place, leur mère apporta les plats et le repas commença avec des conversations diverses.  Saez se servit en purée et passa le plat à son frère, alors que leur mère donna des nouvelles d’une tante qu’elle avait eu au téléphone. Le père enchaîna avec son travail, qu’il avait galéré a  obtenir l’un des contrats mais que cela semblait être en bonne voie. Vint l’interrogatoire de leur mère sur la journée de ses fils chéris. L’androgyne s’amusait à dessiner avec sa fourchette dans sa purée, le cœur battant, fébrile et un peu inquiet d’annoncer sa grande nouvelle. L’esprit ailleurs, il n’écouta que brièvement pour une fois les propos de son jumeau et puis :

« Ho c’est bien Thomas ! Et pour toi Saez? Ta journée ? »
L’androgyne senti son corps se tendre comme une corde et il cessa de jouer avec sa purée, relevant un visage mi souriant mi tendu vers la famille. Il se racla la gorge et commença doucement :
« Hé bien justement… Il m’est arrivé un truc assez… étonnant… » Bafouilla-t-il réalisant que maintenant tout le monde le regardait avec attention. Putain… Il ressentit le big trac, il devait l’annoncer au mieux pour avoir la chance que ses parents disent oui.
« En sortant de l’école, y avait un producteur et… apparemment il m’a entendu chanter lors du petit festival y a 3 mois… Il veut me faire signer un contrat. » Il se sentait si nerveux d’un coup. Son regard alla de son père, tant redouté, à sa mère.
« Bien sûr il va vous contacter hein, mais apparemment c’est pas un petit producteur, il m’a dit qu’il pourrait faire de moi un grand artiste et que je serais bien entouré et tout. » S’empressa-t-il d’ajouter pour favoriser ses chances au près de sa famille.
Il dirigea son regard vers Thomas aussi, s’il pouvait avoir aussi son soutient ça serait l’idéal pour lui.
« Qu’est-ce que vous en pensez ?... C’est ma chance je crois… » Insista-t-il avec une pointe d’espoir et d’envie.
Il contempla à nouveau ses parents qui échangèrent de long regard. Y avait un putain de silence avant qu’enfin une voix casse enfin ce calme un peu trop pesant pour l’androgyne.

« Ho mais oui c’est incroyable et merveilleux pour toi mon chaton mais après faut voir avec ce producteur… n’est ce pas chéri ? » Leur mère s’adressa ensuite à leur père. « Faudrait effectivement qu’on le rencontre… »
« Tu as un numéro ? Des coordonnées sur ce producteur ? » S’enquit bien plus terre à terre le père.
Saez dégluti et hocha la tête. Il se tortilla sur sa chaise pour extirper la carte de visite de Brian qu’il donna à son géniteur. Qui l’examina un moment en silence avant de déclarer au final

« Je l’appellerais demain au bureau, mais si ce producteur et le contrat qu’il te propose me semble correct, je ne vois pas d’objection de dire oui. »

De la stupeur émerveillée s’afficha sur le visage du jeune brun. Bouche ouverte halluciné, étoiles dans les yeux, il mata ses deux parents comme s’il était en plein rêve et il fit un petit sourire timide et ravi.
« Merci… » Souffla-t-il sous l’émotion. Putain, son cœur battait à mille à l’heure.
L’atmosphère sembla plus légère et excitante pour Saez, en plus leur mère demanda plus de détail sur sa rencontre avec Brian. Saez résuma l’entrevue, la discutions, la visite de son bureau qui croulait sous les prix de ses artistes. Il donna aussi une description physique de l’individu : plutôt jeune, brun, bien bâtit et yeux bleus, ce qui fit rire leur mère :

« J’imagine plutôt bel homme non ? »
Saez rougi un peu toussota et fronça les sourcils :
« Mamaaaaaaaaan… >< » Grogna-t-il un peu avec un semblant de reproche mais face à son rire, il sourit à son tour. « Mais bon oui il n’est pas mal dans son genre. » Avoua-t-il détendu, tellement soulagé que son père au final semble d’accord de l’aider à atteindre son rêve.
Plus léger, il prit une bouchée de purée.
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MessageSujet: Re: « J’ai une grande nouvelle à vous annoncer » [PV Thomas] [END] « J’ai une grande nouvelle à vous annoncer » [PV Thomas] [END] Icon_minitimeDim 2 Mar - 16:30

    C'est une journée normale, comme on en vit tant d'autres. J'imagine que chaque journée ne peut pas être faite d'aventures et de rebondissements. L'ennui du quotidien revient toujours au galop. Je suis ce que l'on appelle un homme d'action, j'ai besoin que ça bouge, que ça éclate comme une bombe. Ma vie est un piment oiseau qu'on aurait trempé dans du lait : du gâchis. Je baille, étalé comme une larve sur mon lit. J'écoute les doigts manucurés de Saez taper sur le clavier de son ordinateur. Il discute avec Kenny, comme toujours. Je soupire et répond au téléphone. C'est Jeremy, il me harcèle depuis ce matin. Cinq appels en absence et deux messages. Je n'ai pas eu envie de lui répondre. Il va encore me dire que j'ai loupé un rendez-vous du groupe pour répéter et que c'est pas sérieux. Non, je ne suis pas sérieux. Je n'ai jamais eu envie de l'être. Mon meilleur ami m'informe que notre chanteuse pique une crise parce que je ne suis pas là. D'ailleurs, je peux entendre la furie beugler derrière lui. Une véritable chieuse, celle-là. Elle est convaincue que notre groupe va devenir un succès mondial et qu'on va tous devenir millionnaires. Honnêtement j'en doute, et j'en ai pas plus envie que ça. Je m'excuse, comme d'habitude, et raccroche. Y a pas grand chose à dire de plus. Non je suis pas là et non je n'arrive pas. De temps en temps je reste chez moi et je profite de ma famille. Enfin c'est sûrement ce que je devrais faire. Seulement voilà j'ai un autre soucis plus important. Je fais tourner entre mes doigts l'objet de mon problème majeur. C'est un petit sachet refermable, dans lequel repose une petite poudre blanche très fine. Seulement quelques grammes. J'ai arrêté depuis une petite semaine, et franchement j'espérais que je n'en aurais plus besoin. La vérité, c'est que je n'en ai effectivement pas besoin. Par contre, j'en ai envie. Très envie. La main tremblante, je repose le sachet dans le tiroir de ma table de nuit et prend une profonde inspiration. J'ai promis à Saez de ne pas recommencer. Je dois tenir cette promesse. Je sursaute lorsque la voix de maman résonne dans la maison. Je suis couvert de sueur. Je dois bouger, oublier cette saloperie addictive. Je me lève et oscille jusqu'à ma salle de bain. Là, je me passe de l'eau sur le visage. Une fois sûr d'être frais et dispo, je descends les marche rapidement. Derrière moi, j'entends Saez poser son ordinateur et se lever à son tour. Dans la salle à manger, chacun y met du sien pour mettre la table. C'est un rituel qui se passe de logique ou de raison. On a juste l'habitude que ça soit ainsi.

    Maman apporte les plats sur la table et je m'efforce de sourire. Je renifle le fumet et prononce un " Hmmm ça sent boooon !! " comme elle aime se l'entendre dire. Une fois tous à table, le silence pèse sur mon estomac. Maman en profite donc pour faire le tour des nouveautés. Je hausse les épaules et garde mon regard rivé sur mon assiette. « J'ai reçu mon salaire du mois, hier. » dis-je sans enthousiasme. Comme d'habitude, elle s'extasie pourtant de cette annonce et me dit que c'est bien, qu'elle est contente pour moi. Je m'en fiche. De toute façon je ne vais pas pouvoir profiter du moindre centime. J'ai encore une sacré dette à payer à mon dealer si je ne veux pas qu'il me fasse la peau. Mais bon, c'est pas tellement le genre de sujet qu'une personne partage pendant un repas de famille. Je remercie silencieusement Saez de prendre la parole pour détourner l'attention. Moins j'ai besoin de me justifier, mieux c'est. J'écoute donc mon frère raconter cette chose étonnante qui lui est arrivée. Au fur et à mesure de la discussion, je sens mon visage blêmir. Je serre la machoire et bourre ma bouche de haricots verts pour m'empêcher de grommeler. C'est une bonne chose pour lui, je n'ai pas le droit d'essayer de le brider. C'est vrai qu'il a une jolie voix, et puis après tout les producteurs ne sont pas forcément tous des salauds pervers. Cet espoir me file entre les doigts au moment même où Saez en fait un portrait très proche de celui du parfait séducteur. Mais contrairement à ce que je pensais, c'est ma mère qui m'achève. « J’imagine plutôt bel homme non ? » Demande-t-elle en gloussant. Non. NON. Je refuse d'écouter cette conversation. Elle a un sale goût d'amertume et de jalousie. J'ai plus tellement faim. En fait, au moment même où mon jumeau répond que ce monsieur est effectivement à son goût, j'ai envie de tout recracher dans le plat. Je n'en fait heureusement rien. Les poings serrés, je me lève et prétend une montée de fièvre pour rejoindre ma chambre. De rage, je passe mon bras sur le dessus de ma commode et envoie tout valdinguer. Non mais c'est quoi cette histoire ?! Je ne suis pas d'accord. Pas d'accord du tout !
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Saez A. Weaver
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MessageSujet: Re: « J’ai une grande nouvelle à vous annoncer » [PV Thomas] [END] « J’ai une grande nouvelle à vous annoncer » [PV Thomas] [END] Icon_minitimeJeu 6 Mar - 9:45

« Hé! J’ai une grande nouvelle à vous annoncer »  


Saez avait donc annoncé la grande nouvelle et la famille dans l’ensemble réagissait bien, son père prêt à accepter l’idée que son fils puisse entamer une carrière dans la chanson. Sa mère demandant des détails sur l’homme, mais pour Thomas, alors que l’androgyne tentait de capter son attention et son soutient, se heurta à une certaine indifférence jusqu’à ce que brusquement il quitte la table et laisse le plus jeune perplexe.

Il le suivit des yeux, dépassant la porte et il entendit son pas rapide et lourd montrer l’escalier. Il n’avait pas besoin de plus pour comprendre que son jumeau lui n’était pas vraiment ravi de la nouvelle. Ses parents ne s’alarmèrent pas de son attitude, mais pour le jeune brun il attendit juste quelques minutes pour enfin trouver l’occasion de filer et aller parler avec son jumeau.
Il reposa sa serviette, se leva et quitta la table, montant plus doucement et plus silencieusement les marches.
Arrivé en haut, il s’avança vers la porte de la chambre de son frère, elle était entre ouverte, il la poussa doucement, et avança d’un pas qui se heurta à du bazar par terre. Il s’immobilisa, baissa les yeux voyant pleins d’affaires en vrac sur le sol, il glissa un regard vers le meuble où normalement tout ceci était empilé. Il se doutait que son jumeau avait eu un accès d’humeur violente. Il enjamba le bordel et s’approcha du lit où était installé son double, la guitare sèche entre les mains.

« Tomy ? » Il posa son petit cul sur le rebord et l’observa intrigué et un peu inquiet.
«  Pourquoi ? » Questionna-t-il seulement, sachant que Thomas comprendrait sa question, qu’il voulait comprendre pourquoi il n’était pas content pour lui.
Il observa ce profil fier et attendit que son double lui accorde de l’attention. Mine de rien, ça le touchait de n’avoir pas un sourire et un encouragement de Thomas. Il lui était important d’être en accord parfaite avec lui, il avait besoin de son soutient.
Pour le moment ce silence troublé que par les quelques accords de guitare faisait un peu mal au cœur au jeune chanteur. Mais il était clair que cette chance, il ne pouvait la laisser filer, il avait trop envie de chanter, de tenter cette carrière, il espérait juste que Thomas le comprendrait et serait là pour lui. Il avait besoin de lui, il était sa force.
Ne supportant plus ce silence musical qui se prolongeait, il posa doucement sa main légère sur la cuisse de son jumeau et insista pour qu’il réponde, qu’il communique avec lui.
«  Tomy…s’il te plait… » Supplia doucement Saez.



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MessageSujet: Re: « J’ai une grande nouvelle à vous annoncer » [PV Thomas] [END] « J’ai une grande nouvelle à vous annoncer » [PV Thomas] [END] Icon_minitimeVen 7 Mar - 17:14

    La colère envahit mes veines et fait trembler mes mains de façon incontrôlable. Ma réaction est démesurée, j'en ai conscience, et pourtant je ne peux pas m'en empêcher. Je regarde une seconde avec dédain les objets qui étaient sur la commode et qui gisent à présent sur ma moquette. Je m'en fiche que ce soit le bordel, je m'en fiche de ce que penseront P'pa et M'man. Je n'ai pas à me justifier. De toute manière je finirai par ranger. Je ne peux pas me sortir de la tête les paroles de Saez. Qu'est-ce-que ça veut dire " bien dans son genre " ? Est-il mieux que moi ? Question stupide. Tout est toujours mieux qu'une relation impossible avec son frère jumeau. Je n'attire à Saez que des ennuis supplémentaires, alors je devrais être heureux de le savoir proche de quelqu'un qui pourrait lui offrir une vie stable. Pourquoi je n'y arrive pas ? Quelle est cette voix pénétrante qui hurle en moi ? Je ne comprends pas. Je ne comprends rien. Mon frère finit par quitter la table à son tour. J'ai l'ouïe assez fine pour entendre sa chaise racler le parquet de la salle à manger, puis ses pas légers grimper la volée de marches qui nous séparent. Lorsqu'il pénètre dans ma chambre, je suis sur mon lit, guitare en main. Le silence dure un long moment, puis il me rejoint et me demande pourquoi je ne suis pas content pour lui. Je ne réponds pas. À quoi bon ? Comment pourrait-il imaginer que mon égoïsme dépasse toutes les limites ? La vérité c'est que j'ai trop longtemps repoussée la discussion, et maintenant j'ai peur de ce qu'il pourrait me répondre. Nous ne sommes pas un couple, rien ne l'oblige à m'être fidèle. Moi-même je ne le suis pas autant que je le voudrais. Je joue délicatement avec les cordes de ma guitare, laissant la mélodie inonder mon esprit, détendre mes muscles crispés.

    C'est la main de Saez sur ma cuisse qui me ramène à la réalité. Il insiste. C'était prévisible. Mon jumeau n'est pas du genre à se contenter d'un silence de plomb. Quand il veut savoir quelque chose, il ne lâche pas prise. Je soupire et pose ma main à plat sur les cordes pour stopper les sons. Mon regard reste résolument fixé sur la moquette sombre de ma chambre. Par où commencer ? Cette discussion qu'il va falloir engager n'a pas de début ou de fin à proprement parler. Je me racle la gorge et grommelle : " Où on en est Saez ? " puis plus rien. Je n'attends pas particulièrement de réponse à cette question. Je sais qu'il n'en sait pas plus que moi à ce sujet. Jusqu'ici nous nous sommes laissés vivre, emportés par le courant de nos émotions. Mais je ne peux plus vivre comme ça. J'ai déjà assez de désordre dans ma vie avec ces histoires de drogue et de dettes à payer. Je veux savoir si j'ai oui ou non l'exclusivité sur Saez. C'est encore plus égoïste que ce que je croyais. Je ne veux pas simplement aimer mon frère. Je veux le posséder complètement. Cela n'arrivera pas. Il aime trop sa liberté, et moi aussi. Alors on va continuer à voir d'autres gens en dehors ? Non, je ne veux pas ! Mes doigts se crispent sur le manche de ma guitare et grogne : " Tu pouvais pas trouver un producteur vieux et dégarni, hein ? Il fallait que ce soit un bel adulte manipulateur et sexy. On dirait que tu attires les ennuis exprès. " On dirait que ma jalousie sort par tous les pores de ma peau. Je suis littéralement irradié par un mélange de haine contre ce type et de haine contre moi-même.
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MessageSujet: Re: « J’ai une grande nouvelle à vous annoncer » [PV Thomas] [END] « J’ai une grande nouvelle à vous annoncer » [PV Thomas] [END] Icon_minitimeDim 9 Mar - 14:22

« Hé! J’ai une grande nouvelle à vous annoncer »  


Il connaissait son frère par cœur comme Thomas savait comment il fonctionnait. Parfois ça simplifiait ou compliquait les choses. Là Saez savait juste comment agir et faire sortir chez son double ce qui le mettait en colère. Il insista doucement, sans non plus l’agresser, respectant ses secondes de réflexion et le fait qu’il avait besoin de pincer les cordes pour sortir une mélodie afin de calmer ses tourments. Il attendit donc patiemment et enfin, la musique cessa, il regarda le sol droit devant lui et lâcha une question qui au fond de leur cœur ne cessait de revenir et de les tourmenter.
" Où on en est Saez ? "

L’androgyne, la main toujours sur la cuisse de son frère, fixa son profil et mit un long moment, plusieurs secondes avant de répondre tout bas :
« Je sais pas Tomy, pas plus que toi je pense. » Il continuait de fixer son double et baissa les yeux vers sa main posée sur cette cuisse.
« Nous sommes des frères qui s’aiment tellement, trop peut être pour la normal. Je suis désolé je n’ai pas de meilleur réponse. » Avoua-t-il.
Puis il entendit Thomas grogner un peu et lâcher d’une voix un peu bourrue une autre question qui malgré lui fit sourire Saez :

" Tu pouvais pas trouver un producteur vieux et dégarni, hein ? Il fallait que ce soit un bel adulte manipulateur et sexy. On dirait que tu attires les ennuis exprès. "
Il haussa un sourcil et pencha la tête.
« Manipulateur ?  Tu ne vas pas un peu vite avec tes conclusions là ? » Il émit un petit rire face à cette extrême jalousie qui amenait son double à voir tous les mecs qui étaient dans l’entourage de Saez comme des prédateurs super dangereux.
« Tu ne le connais pas, il est oui beau mais voilà il va pas non plus me dévorer. » Il gloussa, mais il se doutait évidement pas que Brian en avait effectivement après son cul et que Thomas pour cette fois n’était pas loin de la vérité.
Il secoua la tête et prit un air faussement fâché, en fronçant les sourcils avec cette expression si sérieuse :
« Tu peux parler hein avec toutes ses nanas autour de toi, hmmm ? Moi faudrait que je ne sois entouré que de vieux crapaud alors que je sais que tu te gène pas pour t’éclater avec des meufs !!! » Il croisa les bras, annonçant mi sérieux quand même une chose qui lui faisait mal et dont il n’avait pas son mot à dire.
« Navré de t’apprendre cher frérot que j’aime plus que tout au monde, mais tu es encore moins fidèle que moi. Puis je pense… » Et là il prit vraiment un air très sérieux et plus pour blaguer . «  Que si on me voit sortir avec personne à la vue de tous, ça paraîtrait plutôt curieux… » Il se mordilla la lèvre et il baissa les yeux à son tour et lâcha un léger soupir.
Après quelques secondes silencieuses, il posa à son tour une question un peu complexe :
«  Dit moi… Tomy… Tu as honte ?... De ce qu’on fait ensemble ? » Posa-t-il doucement et avec un peu d’inquiétude.


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MessageSujet: Re: « J’ai une grande nouvelle à vous annoncer » [PV Thomas] [END] « J’ai une grande nouvelle à vous annoncer » [PV Thomas] [END] Icon_minitimeJeu 20 Mar - 11:52

    Je ne parle jamais assez souvent avec Saez. C'est un fait. Notre relation est tellement fusionnelle que nous oublions parfois de mettre des mots sur nos pensées. On a ce sentiment que de toute façon l'autre saura lire en nous sans problème. Pour certaines choses ce n'est pas inexact, mais c'est comme tout, y a des failles dans le système. Le décryptage ne se fait pas toujours dans le bon sens, la traduction a des défauts. Je pose doucement ma guitare sur mon lit derrière nous, conscient que je n'ai pas la concentration nécessaire pour jouer maintenant. La présence de Saez occupe mon esprit. Il y a son odeur, le contact de sa main sur ma cuisse, la douceur de sa voix lorsqu'il me parle. Il y a le rythme lent et serein de sa respiration, le bruit de frottement de ses vêtements lorsqu'il bouge. Je ferme à moitié les yeux pour mieux le sentir, pour mieux goûter ces petits détails qui émerveillent mes sens. J'écoute ce qu'il me dit, mais je n'ai pas grand chose à lui répondre. C'est vrai, je passe trop de temps avec ces filles, notamment avec Naala. Je n'ai pas d'excuses à lui fournir. Je suis égoïste, en effet je suis en train de lui demander de côtoyer des vieux croûtons pendant que je m'amuse avec des mannequins. Je suis un immonde personnage. Peut être qu'il devrait partir de cette chambre, claquer la porte, m'insulter. J'accepterais qu'il m'en veuille, car au moins ce serait justifié et je comprendrais pourquoi. Malheureusement ce n'est pas ce qu'il fait. Au contraire, il reste là, à me poser des questions que je ne veux pas entendre. Je ne veux pas les entendre parce que je ne veux pas avoir à y répondre. Il ne va pas aimer ce que je vais lui dire, il le sait, alors pourquoi est-ce-qu'il insiste ? Est-ce une nouvelle forme de masochisme ? Je soupire et fixe mon regard sur la fenêtre face à moi. Mine de rien, je me suis courbé vers l'avant, comme pour me protéger d'une menace invisible. Les bras croisés sur mes genoux, je cherche au fond de moi le courage de lui répondre quelque chose. Devrais-je lui mentir ? Lui dire que je vis un rêve éveillé chaque jour qui passe ? Je ne suis pas sûr que ça réglera le problème. Les lèvres pincées, je finis par dire ce qui me passe par la tête, sans faire le tri. « Ce n'est pas pareil ! Les filles avec lesquelles je traîne sont mes amies, je les respecte, je ne les utilise pas pour me vider les couilles. Lui, je suis prêt à mettre ma main à couper qu'il t'engage pas pour ta voix. » Je serre les dents. J'ai peut être été un peu sec, mais je pense chaque mot que j'ai prononcé. Saez a une belle voix et un talent certain, mais ce type ne s'y intéresse pas comme il faudrait. Et puis au fond je suis vexé, parce que mon frère jumeau ne m'a jamais dit qu'il voulait faire de la chanson un métier. Avait-il peur que je lui demande d'entrer dans mon groupe et de ne plus être libre ? C'est certainement cela, oui. Et il n'a pas eu tort.

    Ses paroles me perturbent plus que de raison. Bien sûr que le fait de ne sortir avec personne crée des soupçons, mais ça ne me donne pas envie pour autant de le voir pendu au bras d'un autre. Il est à moi, je le désire plus que n'importe qui, je l'aime plus que n'importe qui, je le protège mieux que n'importe qui. Je suis prêt à lui offrir tout ce qu'il rêve d'avoir dans la vie. Mais la seule chose que je voudrais lui donner, est la seule chose qui se trouve hors de portée. Je ne peux pas lui procurer une relation amoureuse normale et stable qu'il puisse vivre au grand jour. Saez est comme ça, le sexe ne fait pas tout, les secrets lui déplaisent. C'est un grand romantique, il s'imagine sûrement pouvoir aller au restaurant avec son petit-ami, ou le présenter à nos parents qui seraient fiers malgré tout. Tout ceci, il ne peut pas l'avoir, à cause de moi. Tout ceci à cause de moi. A cause de moi. La colère inonde mes veines, mais j'en suis à la fois le créateur et la cible. Il ne se passe pas une seconde sans que je me demande pourquoi le destin a voulu que je sois un tel obstacle au bonheur de la seule personne que je veuille rendre heureuse. Je suis maudit. Je suis un monstre. L'émotion noue ma gorge et s'entend très nettement lorsque je répond à sa dernière question. « Oui. J'ai honte de ce que nous faisons. » J'ai l'impression de le frapper lorsque je dis ça. Je sais qu'il va le prendre pour lui, qu'il va culpabiliser. Que puis-je faire de plus ? Notre relation est impossible, elle ne mène à rien. Je ne veux pas l'étouffer. Je ne veux plus le priver de ce qu'il désire. Un petit sourire triste s'étire sur mes lèvres. J'ai pris ma décision. S'il veut vraiment en aimer un autre et avoir accès à ses rêves, je ne m'y opposerai plus. Je garderai pour moi ma haine et mes regrets. Le voir sourire, sera la plus belle des récompenses.
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MessageSujet: Re: « J’ai une grande nouvelle à vous annoncer » [PV Thomas] [END] « J’ai une grande nouvelle à vous annoncer » [PV Thomas] [END] Icon_minitimeSam 22 Mar - 19:49

« Hé! J’ai une grande nouvelle à vous annoncer »  


Saez sens bien que Thomas malgré tout demeure tendu et en colère. Malgré ses mots, sa voix, la main sur sa cuisse, son frère ne se tourne pas vers lui et demeure fermé.
Il n’a pas de réponse pour le « nous ». Toute façon ils ont conscience qu’ils n’ont pas une relation normale et conventionnelle. Que c’est incestueux et que l’inceste est mal vu aux yeux du monde, car qui dit inceste dit généralement viol, forcing d’un parent sur un autre. En général d’un père ou mère sur son enfant, ou alors quand c’est un adulte de la famille sur un mineur. Mais là… dans leur situation ? Ils sont frères mais il y a consentement mutuelle et désir commun. Ce n’est pas du viol, pourtant ils n’osent pas l’afficher, ils le gardent caché de peur que tout cela soit jugé comme ses autres cas violent et dégueulasses.

Il évoqua aussi le producteur, certes beau, mais il n’allait que signer un contrat pour chanter, il ne sortait pas avec (lol) et puis même si ça arrivait, voilà pourquoi Saez parla des autres nanas autour de Thomas. Car il se gênait pas pour être « infidèle » avec lui. Même s’il le dit avec un sourire pour montrer qu’il ne lui imposait pas quoi que ce soit, c’était une vérité qui lui faisait mal, d’autant plus que lui n’avait limite que le droit de le voir sortir avec ses filles et l’attendre sagement son retour et n’avoir que ses étreintes nocturnes dans leur lits d’ado.
La réplique du jumeau ne se fit pas attendre, et le sourire du plus jeune s’effaça directe.
« Ce n'est pas pareil ! Les filles avec lesquelles je traîne sont mes amies, je les respecte, je ne les utilise pas pour me vider les couilles. Lui, je suis prêt à mettre ma main à couper qu'il t'engage pas pour ta voix. »

Il fronça les sourcils et détourna son fin visage, blessé par ses mots.

« Cela t’empêche pas de coucher avec, pour des amies… tu en fait un peu trop… » Sa voix se fit basse, sourde, un peu brisé par cette douleur aigus dans son cœur.
« Puis s’il veut me baiser et alors ? … S’il me plait ? Pourquoi je ne « m’amuserais » pas aussi ? Non c’est vrai je dois rester sage et attendre que tu ais fini avec elle pour avoir droit à de l’amour et de l’attention. » Il se pinça les lèvres et repoussa une envie de chialer entre colère et dépit. Il demanda en dernier recours quand même s’il avait honte de eux deux, de ce qu’ils faisaient justement ensemble en secret. Et autant dire que sa réponse fut comme un coup de poignard dans son cœur déjà affecté.

« Oui. J'ai honte de ce que nous faisons. »

Saez retira sa main directe et il réprima une envie de sanglot et aussi l’envie de le gifler. Il dégluti difficilement, et ferma un peu plus son profil, fixant un point devant lui pour se donner de la force et du courage.
« …Ha… Carrément… Je vois… » Douleur sourde au fond du cœur et de ses veines à chaque battement de son palpitant en mode erratique et se tordant de souffrance.
Il avait mal au fond du bide, au fond du cœur et dans toute son âme. Cette révélation subite, agissait comme du poison, agonisant ses sens, son cœur et lui coupant l’oxygène.
« Je te fais donc si honte hein… »Il tenta de sourire mais ce ne fut qu’une grimace douloureuse.
« Alors pourquoi on continue de le faire ? Si je te dégoute autant ?... Reste avec elle ou avec qui tu veux… Je ne viendrais plus la nuit… Je ne t’attendrais plus dans mon lit, fait ce que tu veux au fond tu as raison… »Il se leva brusquement, souffle court, voix vibrante qu’il tentait de maitriser mais mal.
« Suis…Suis pas elles, suis pas eux, suis pas un ptit ami… » Il vomissait presque ses paroles, tellement il se sentait un moins que rien à ses yeux, un montre répugnant qui lui gâchait juste la vie depuis 4 ans. Il avait brusquement envie de disparaitre, de crever là maintenant et de libérer son double enfin de cette infamie qu’il était, du l’horreur qu’il lui inspirait. Aimer quelqu'un c'était comme aussi mourir à petit feu.

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MessageSujet: Re: « J’ai une grande nouvelle à vous annoncer » [PV Thomas] [END] « J’ai une grande nouvelle à vous annoncer » [PV Thomas] [END] Icon_minitimeJeu 10 Avr - 10:55

    Bon, en tant que frères, c'est naturel que nous soyons régulièrement en conflit, mais là j'ai l'impression que Saez et moi ne pouvons plus communiquer sans se blesser l'un l'autre. Plus une seule journée ne passe sans qu'une dispute éclate et ça commence à me fatiguer. En fait je commence à penser que le fait de vivre l'un à côté de l'autre non-stop est en train de nous étouffer. Jeremy m'a proposé hier d'emménager dans son duplex en tant que colocataire. Si au début je refusais d'y songer, cette dernière altercation avec Saez est en train de me faire douter. Je le regarde s'écarter de moi, piqué au vif par mes paroles. Je savais en disant cela que ça lui ferait du mal, et je l'ai fait quand même. Je soupire et passe ma main sur mon visage fatigué. Ses propos heurtent mon coeur d'avantage que ce que je croyais. Je sais qu'il a raison, mais l'entendre me dire face à face qu'il acceptera de coucher avec son producteur est la pire des torture que je puisse imaginer. Je préférerais une centaine de coups de fouet plutôt que ça. Ce n'est pas vrai qu'il passe après les filles. Il ne sait pas qu'à chaque fois que je suis avec une d'entre elle c'est à lui que je pense. Il ne sait pas que si je ne devais pas sauver les apparences ces nanas n'auraient même pas le droit de poser un doigt sur moi. Je serre les poings et la machoire en encaissant ses paroles. J'ai décidé de le laisser être heureux à n'importe quel prix. N'importe lequel.

    Son sourire ressemble plus à un rictus de douleur lorsque je lui avoue que j'ai honte de ce que nous faisons. J'ai conscience de lui fendre le coeur, mais je n'ai pas d'autre solution. Je n'ai plus envie de lui mentir et de prétendre que tout va pour le mieux. Après notre première fois, je m'étais caché dans la salle de bain, refusant l'idée que je sois un monstre pareil. Aujourd'hui, ce sentiment ne m'a toujours pas quitté. Sans moi, Saez serait bien plus heureux. Je me sens un peu comme un nuisible qui se laisserait vivre aux dépends de ceux qui l'entoure. Je sens mon portable vibrer dans ma poche, je regarde l'écran et le range sans répondre. C'est encore et toujours mon dealer. Je ne vais plus pouvoir l'éviter bien longtemps. Il veut son argent, et c'est compréhensible. Sauf que cet argent je ne l'ai pas. Telle ment d'ennuis, si peu de solutions... Je soupire et reporte mon attention sur Saez. Il interprète mal mes propos, au point qu'il finit par croire qu'il me dégoûte et que c'est de lui que j'ai honte. Je le regarde avec des yeux inquiets se lever en oscillant. Décidément, j'aurai tout gâché aujourd'hui. Je sais que j'ai décidé de le laisser s'éloigner de moi, mais je ne supporte pas de le voir dans cet état. Je ne peux pas le laisser croire qu'il me dégoûte alors que c'est justement l'inverse le problème. Vivement, je me lève à mon tour et le rattrape dans mes bras, serrant son dos contre mon torse, mes bras autour de sa taille fermement accrochés. « Non ! » Je le serre un peu plus et enfouis mes visage dans ses cheveux pour renifler son parfum. Je ne veux pas le laisser quitter cette pièce dans cet état. Je lui doit des explications. « Tu ne m'as jamais dégoûté, tu ne me dégoûtera jamais. C'est même tout le contraire. Je te désire tellement, Saez... Je suis malade. Je n'ai pas honte de toi, de ta présence, de ta personne que j'aime tant... La seule personne dont j'ai honte c'est moi-même, pour ce que je ressens à ton égard, pour ce que je te fait, pour exister et t'empêcher d'avoir une relation normale que tu puisses assumer comme tu en a toujours rêvé... » Au fur et à mesure que je parle, mes fondations de gros dur s’effritent et les derniers mots sont plus proches des sanglots qu'autre chose.

    Épuisé, émotionnellement au bout du rouleau, rongé par le manque de drogue et de sommeil, je relâche ma prise sur Saez et mes bras retombent le long de mon corps, impuissants, vidés d'énergie. Laissant échapper un sinistre gémissement d'abandon, je laisse mes fesses s’effondrer sur le matelas de mon lit avant de prendre ma tête dans mes mains, recroquevillé. Je dois avoir l'air tellement pitoyable que s'en est à pleurer. Grace à mes vêtements larges, personne ne s'est encore rendu compte à quel point j'ai maigri en peu de temps. Depuis la dernière fois que Saez m'a vu torse nu, j'ai encore perdu six kilos. Mes muscles sont toujours là, mais sous eux on ne sent plus que mes os. « Je suis désolé de t'empêcher d'avoir une vie normale. Je sais que tu as toujours voulu avoir un petit-ami génial avec lequel tu pourrais te promener main dans la main et qui plairait aux parents... Je ne t'offre pas tout cela. Je suis juste un obstacle à ton bonheur et je ne peux plus vivre avec ça. » Je lèvre des yeux rougis de larmes vers mon frère et pose une main sur mon estomac pour imager mon prochain propos. « Ça me ronge, ça me bouffe de l'intérieur ! »
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MessageSujet: Re: « J’ai une grande nouvelle à vous annoncer » [PV Thomas] [END] « J’ai une grande nouvelle à vous annoncer » [PV Thomas] [END] Icon_minitimeMer 23 Avr - 13:15

« Hé! J’ai une grande nouvelle à vous annoncer »  



« Non ! »
Sa voix résonne dans la pièce, ce non claque entre ses murs et puis cette étreinte brusque avide qui brusquement pompe toute volonté à Saez de fuir. Il abaisse juste la tête, ses longs cheveux noirs dégringolant autour de ses traits alors qu’il le sens le serrer fort, le tenir, le posséder et son profil, son visage se réfugier contre sa nuque, plongée dans ses cheveux.
Ascenseur émotionnel de folie, un instant le cœur en miette, les tripes en bouillie et là… La chaleur, la folie, le cœur qui pétille, le souffle, l’oxygène qui emplie ses poumons tant et tant qu’il a l’impression soit ils vont exploser, soit il va décoller. Putain… Boule dans la gorge, envie de chialer entre peur et bonheur. Il écoute juste cette voix qui s’exprime. Chaude mais bouleversé comme lui, alors que ses bras, son étreinte est tellement fort, si puissante que cela lui couperait presque le souffle.

« Tu ne m'as jamais dégoûté, tu ne me dégoûtera jamais. C'est même tout le contraire. Je te désire tellement, Saez... Je suis malade. Je n'ai pas honte de toi, de ta présence, de ta personne que j'aime tant... La seule personne dont j'ai honte c'est moi-même, pour ce que je ressens à ton égard, pour ce que je te fait, pour exister et t'empêcher d'avoir une relation normale que tu puisses assumer comme tu en a toujours rêvé... »

Saez écoute, visage toujours penché, vibrant au fils de ses mots qui le rend fou de tant de sentiments.
Puis ses bras cèdent et le lâchent, le laissant ainsi affaiblit, en attente de la suite, peu sûr de savoir si cela sera bon ou douloureux encore. La peur infiltre à nouveau ses veines. Il ne veut pas que cela s’arrête, il ne veut pas perdre ce qui c’est instaurer entre eux en 4 ans. Puis doucement le sentant se détourner et s’affaisser comme il le fait. Saez se tourne, redresse le menton, ses cheveux glisse le long de son cou, de ses épaules et il pose un regard profond et triste sur lui, Thomas totalement en proie à sa souffrance, sa honte d’être plus qu’un frère, d’imposer une relation d’amant à son jumeau. Il s’accuse de chose qu’il ne devrait pas s’accuser, ou penser qu’il est le seul fautif de tout ça.

« Je suis désolé de t'empêcher d'avoir une vie normale. Je sais que tu as toujours voulu avoir un petit-ami génial avec lequel tu pourrais te promener main dans la main et qui plairait aux parents... Je ne t'offre pas tout cela. Je suis juste un obstacle à ton bonheur et je ne peux plus vivre avec ça.  Ça me ronge, ça me bouffe de l'intérieur ! »

Saez secoua vivement la tête, signe de négation, regard braqué et plongeant même dans celui de son jumeau.

« T’es vraiment qu’un idiot ! » Lâcha-t-il. Puis il se pencha et l’agrippa par le visage et le força bien à affronter son regard.
« De quoi tu t’accuse là ? Hein ? Tu crois que tout es de ta faute ? Mais tu es con où quoi ? » L’engueula-t-il tremblant en même temps. Car le voir comme ça putain ça le tuait tellement.
« Je te signal qu’on est deux quand on fait l’amour non ? Si je ne voulais pas ça, cela ferait longtemps que tout ceci serait arrêté. Tu ne me viole pas quand tu viens la nuit me retrouver. Et quand je viens te voir c’est parce que j’ai envie de toi, je ne crois pas que tu me force là aussi il me semble ? » Il puis après cette instant de colère, son visage s’adoucie et il caresse sous ses yeux, essuie ses larmes, passe sa main chaude sur cette joue humide.
« Je me moque de ne pouvoir l’annoncer au monde entier. Tant que tu m’aime ça me suffit. Tant que j’ai ta tendresse, tant que je sais que tu me respecte, je ne demande rien d’autre. » Il sourit doucement et l’enlaça, déposant un baiser au creux de son cou.
«  Je n’ai pas honte de ce que tu me donne, je n’ai pas honte de toi, putain t’imagine pas combien j’ai besoin de toi sombre idiot. Je m’en fou qu’on est censé être que frère, ça fait 4 ans maintenant que tu es bien plus que ça. Je devrais simplement te dire plus souvent combien je t’aime… Excuse-moi de ne l’avoir pas mieux exprimé. » Il se décala un peu juste pour voir à nouveau son visage et sourire doucement.
« Je t’aime plus que tout mon Tomy. » Il caressa à nouveau du pouce cette lèvre inférieure moelleuse décoré par ce piercing si tentant.
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MessageSujet: Re: « J’ai une grande nouvelle à vous annoncer » [PV Thomas] [END] « J’ai une grande nouvelle à vous annoncer » [PV Thomas] [END] Icon_minitimeJeu 1 Mai - 10:43


    J'ai décidé de le laisser être heureux, quel qu'en soit le prix. Alors pourquoi est-ce-que mon corps entier désire qu'il souffre de mon éloignement ? C'est égoïste, mais je ne peux pas accepter l'idée qu'il puisse apprécier mon absence à ses côtés. J'ai besoin qu'il ai besoin de moi pour me sentir vivant. J'aime lui être nécessaire. Le goût salé de mes larmes qui coulent jusqu'à mes lèvres et tombent sur mes genoux ne cesse de me rappeler à quel point je suis pathétique en cet instant. A quoi cela peut bien me servir de pleurnicher ? Tous les sanglots du monde ne changeront pas la mentalité des gens qui peuplent cette planète. Mon amour pour Saez ne sera jamais rien d'autre qu'une faute, qu'un fruit défendu. Au fond, je me demande si c'est Saez qui le vit mal ou bien moi. Peut être que ce n'est pas le fait de priver mon frère d'une relation normale qui me ronge, mais plutôt le fait de me priver moi-même de lui alors que je le veux tellement. Peut être que la solution serait de lâcher prise et de me laisser aller, d'assumer ces sentiments qui me consument.

    Saez me parle et je l'écoute. Je l'écoute m'assurer qu'il ne désire rien d'autre que le fait que je l'aime et qu'il n'en a rien à faire que les autres n'approuvent pas. Une partie de moi veut vraiment le croire, mais l'autre s’essouffle à hurler que ce ne sont là que mensonges et illusions, que je n'entends que ce que je veux entendre. La douceur des doigts de mon jumeau sur mes joues me font fermer les paupières. Ce simple contact suffit à me provoquer des frissons. Cette envie ne me quittera-t-elle donc jamais ? Suis-je un cas si désespéré pour ne penser qu'à ça, alors que le moment est aux déclarations d'amour tendre ? Je mord ma lèvre inférieure et tend mes mains pour poser mes doigts délicatement sur sa machoire. Les yeux toujours clos, je redécouvre sous ma peau le grain doux de la sienne. Sa gorge glisse sous mes doigts, puis ses épaules, ses bras. Je prends une profonde inspiration et savoure le parfum sucré qu'il dégage. Est-ce normal d'être excité par de si petits détails ?

    Lorsque mes yeux se rouvrent, mes pupilles se sont assombries et je déglutis. Je fixe le regard aimant de Saez, puis ses lèvres si proches des miennes. Cette vision tentatrice fait battre mon coeur plus fort alors je referme mes paupières avec force, jusqu'à m'en faire mal. Je reconnais cette douloureuse chaleur qui se répand sur mes reins. Je prends une nouvelle inspiration profonde et souffle doucement l'air par la bouche. Je dois calmer mes hormones. On dirait un animal en rut, c'est grave, on dirait que je ne suis jamais rassasié. Un fin sourire s'étire sur mes lèvres. « Je t'aime aussi Saez. » Dis-je simplement, alors que mon cerveau bouillonne de phrases bien plus cochonnes. Je ne les prononcerai pas. Le temps n'est pas à ce genre d'activité. Au rez-de-chaussée, j'entends les talons de notre mère claquer sur le sol en direction de l'escalier. Sa voix perce le silence qui venait de s'installer. « Les garçons ? Vous allez rater le dessert ! » J'étouffe un rire en levant les yeux au ciel. Comment elle fait pour toujours intervenir au mauvais moment ? Lentement, je me redresse et dépose un baiser sur le front de Saez. Néanmoins, je ne peux m'empêcher de glisser mes mains dans son dos et d'aller pincer ses fesses fermes à travers son pantalon, juste avant de me dégager avec un air de crapule et de sortir de la chambre. « Ben alors, tu viens ? » Je dis, amusé.
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MessageSujet: Re: « J’ai une grande nouvelle à vous annoncer » [PV Thomas] [END] « J’ai une grande nouvelle à vous annoncer » [PV Thomas] [END] Icon_minitimeJeu 1 Mai - 17:14

« Hé! J’ai une grande nouvelle à vous annoncer »


Saez refusait que son double s’accuse tout seul de cette situation, depuis 4 ans il était clair que si vraiment l’androgyne ne désirait pas tout ça, il aurait fait cesser cette liaison. Il avait découvert le sexe avec son frère, la première fois avait été avec lui, il avait goûté, une période de regret avait suivit, de doute, de honte aussi, mais cela n’avait été qu’une période avant de développer en lui, une addiction, des sentiments, un désir. Car oui il lui annonça clairement qu’il l’aimait, en 4 ans il éprouvait plus que de l’amour fraternel pour son jumeau. Il l’aimait comme un amant, comme un partenaire pour la vie. C’était encore plus fort que tous les autres sentiments car du fait de leur gémellité, il l’avait alors tellement plus dans la peau que n’importe quel couple d’amoureux.

Thomas le regardait, cette tristesse était encore ancrée dans son regard, mais aussi une lueur plus profonde. Sa main effleurant ensuite son visage, sa façon d’être, de se rapprocher, de respirer. Cela se sentait, l’envie, l’amour, le désir. Alors que doucement sa main dégringolait sur sa peau, sa gorge, son épaule, Saez le sentait vibrer de passion qu’il contenait. Leurs visages se rapprochèrent naturellement, doucement, leurs bouches proches l’une de l’autre, mélangeant leurs souffles. Le désir prenant le pas aussi sur Saez, dont le cœur battait de plus en plus fort, dont le ventre se tortillait de délice avec cette douce sensation de chaleur. Oui cet instant était intime et propices au sexe, au plaisir, à l’envie d’étreinte.
« Je t'aime aussi Saez. »

Encore groggy, l’androgyne se doutait que si leur mère ne les avaient pas dérangé en les appelant comme il venait de faire pour prendre le dessert, Thomas et lui aurait prit un tout autre « dessert » sur ce lit. Il remit comme il pouvait de l’ordre dans ses émotions quand son double se leva du lit, pinça au passage le derrière du chanteur et en prenant un air crapuleux lui balança avec amusement :

« Ben alors, tu viens ? »
Saez après avoir un peu sursauté au pincement en lâchant un petit couinement, roula des yeux et étouffa un gloussement.
« Un peu que je te suis, un dessert de maman cela se loupe pas. » Il se leva et agrippa un instant son frère par la taille pour glisser à son oreille avant d’embrasser sa joue.
« Mais pas autant que les tiens ♥ » Lâcha t-il sournoisement et il éclata de rire, passa son double et dévala l’escalier pour donc finir le repas de famille rejoint par son frère.

The end pour ce rp *-* next \o/ lol
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MessageSujet: Re: « J’ai une grande nouvelle à vous annoncer » [PV Thomas] [END] « J’ai une grande nouvelle à vous annoncer » [PV Thomas] [END] Icon_minitime

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« J’ai une grande nouvelle à vous annoncer » [PV Thomas] [END]

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